Il choisit un terme informatique pour sa plaque d’immatriculation et sa vie devient un calvaire !

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Un expert en sécurité informatique a tenté de bluffer le système en choisissant un terme spécial pour la plaque de son automobile. Malheureusement, tout ne s’est pas passé comme prévu, si bien que l’intéressé a amèrement regretté son geste !

Une tentative de fraude

L’incroyable histoire de l’informaticien Joseph Tartaro vivant en Californie a été relatée par Wired dans un article publié le 13 août 2019. Tout commence lorsque l’intéressé fait une demande de Vanity license plate. Il s’agit d’une immatriculation personnalisée, un concept existant aux États-Unis et dans plusieurs autres pays, mais toujours absent en France. Autrement dit, il est possible de choisir un nom de son choix, à partir du moment où ce dernier n’est pas déjà utilisé par quelqu’un d’autre.

Joseph Tartaro a voulu choisir un mot en rapport avec son activité professionnelle. Après avoir longuement réfléchi, ce dernier s’est arrêté sur « NULL », un terme s’affichant souvent par défaut dans un programme informatique lorsqu’aucune valeur n’est saisie. Toutefois, Joseph Tartaro avait une autre idée en tête. Celui-ci espérait flouer la base de données des amendes de l’État de Californie afin que ses PV soient attribués dans le vide.

Aux États-Unis, il est possible de personnaliser sa plaque d’immatriculation, mais attention au nom choisi !
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Un terrible retour de flamme

Un an plus tard, l’informaticien a été invité à renouveler son immatriculation, mais le terme NULL lui a été refusé. En effet, celui-ci faisait planter le site web du bureau des immatriculations de Californie (DMV) ! Or ce bug a été synonyme d’enfer pour Joseph Tartaro, qui a commencé à recevoir les nombreuses amendes d’autres automobilistes !

Le fait est que les agents de la circulation ne notent pas toujours le numéro de la plaque des véhicules qu’ils verbalisent. Lors de leur saisie informatique, ces derniers inscrivent donc le terme NULL dans la case correspondant à l’immatriculation. Ainsi, il s’est passé l’opposé de ce à quoi s’attendait initialement l’informaticien, qui se retrouve aujourd’hui dans une impasse.

Joseph Tartaro a reçu pour 12 000 dollars de PV ! La somme a néanmoins été ramenée à 6 000 dollars par le DMV après d’âpres négociations. En revanche, l’homme n’est toujours pas décidé à payer, car il ne veut pas admettre sa culpabilité. Néanmoins, il ne pourra jamais changer d’immatriculation avant de s’être acquitté de sa dette !

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