Avoir un chien réduit le risque de décès si vous avez des problèmes cardiaques

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Les risques de décès des propriétaires de chien ayant souffert d’un AVC ou d’une crise cardiaque semblent très inférieurs à ceux encourus par les non-propriétaires. Preuve une fois de plus que nos amis à quatre pattes sont véritablement capables de nous sauver la vie.

Nous savons que le simple fait d’avoir un chien influe de manière positive sur notre santé cardiovasculaire. La compagnie d’un animal permet en effet de réduire l’isolement social, qui favorise les décès prématurés. Elle nous invite également à faire davantage d’exercices physiques. Partant de ce constat, des chercheurs se sont demandé si le fait d’avoir un chien qui nous attend à la maison pouvait également se traduire par une amélioration des chances de survie après un séjour à l’hôpital. La réponse courte est oui.

En moyenne 30 % de risques en moins

Pour ces travaux, des chercheurs de l’Université d’Uppsala, en Suède, ont étudié plusieurs registres de santé dans leur pays. Il se sont concentrés sur les dossiers de 182 000 patients âgés de 40 à 85 ans ayant subi une crise cardiaque aiguë entre 2001 et 2012. Et sur environ 150 000 personnes (même tranche d’âge) ayant subi un AVC au cours de la même période.

Sur ces deux échantillons, une personne sur 20 possédait un dossier de propriété de chien (obligatoire en Suède). Les chercheurs ont alors souligné que les personnes qui vivaient seules avec leur animal avaient environ 30 % de risques en moins de décéder dans l’année suivant leur attaque cardiaque. Si un partenaire ou un enfant les attendaient, le fait d’avoir un chien à la maison améliorait les chances d’environ 15 %.

Même constat suite à un accident vasculaire cérébral. Les personnes vivant seules avec un chien avaient 27 % de moins de chances de mourir dans l’année qui suivait leur attaque. Ceux qui avaient un animal en plus d’un partenaire ou d’un enfant avaient encore de meilleures chances de survie (environ 12 %).

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Le chien, le meilleur ami de votre cœur. Crédits : Pixabay

Le fait de posséder un chien serait donc un traitement efficace pour la récupération cardiovasculaire. « S’il s’agissait d’un médicament, une société pharmaceutique en tirerait une richesse considérable », explique Tove Fall, principal auteur de cette étude.

En revanche, il n’incite pas les patients à adopter des animaux dans ce seul but. « Du point de vue de leur bien-être, insiste-t-il, les chiens ne devraient être adoptés que par des personnes qui estiment avoir la capacité et les connaissances nécessaires pour offrir à l’animal une vie agréable ».

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