Le CHU de Toulouse vous paye pour participer à une étude sur les AVC

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Les volontaires feront l'objet d'un examen IRM fonctionnelles après l’expérience Crédits : Wikipedia

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) occupent bon nombre de chercheurs dans le monde. À Toulouse, le CHU cherche des volontaires à rémunérer pour participer à une étude concernant la récupération motrice après un AVC.

Pour une meilleure prise en charge des patients

Selon un communiqué, le Toulouse Neuro Imaging Center (ToNIC) de l’Inserm travaille sur diverses études portant sur les AVC. En collaboration avec l’hôpital Rangueil (CHU) de Toulouse, les scientifiques cherchent des personnes volontaires et en bonne santé. L’étude en question concerne la récupération motrice suite à un AVC.

Il s’agit ici de comparer des sujets AVC à des volontaires sains. L’objectif ? Avoir une meilleure connaissance de l’influence des traitements antispastiques sur la récupération motrice. À terme, il est question d’améliorer la prise en charge des patients ayant fait un AVC. Pour participer, il suffit d’envoyer un e-mail à l’adresse suivante : volontaires.tonic@inserm.fr.

Quelles conditions ?

Il y a toutefois quelques conditions requises pour participer à cette étude rémunérée à hauteur de 100 euros. Les volontaires doivent être des hommes ou des femmes de 45 à 77 ans et n’ayant jamais présenté d’AVC ou autre antécédent neurologique. La participation à l’étude implique une seule visite d’une durée de 2h30. Celle-ci comprend un examen médical et un examen en imagerie cérébrale par IRM. La publication précise également qu’être claustrophobe est incompatible avec l’examen IRM.

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Crédits : Flickr / A Health Blog

La publication du laboratoire ToNIC détaille également d’autres appels à volontaires pour d’autres études. En effet, une de ces études, baptisée ULAF-BoT Stroke, en cours depuis janvier 2020, concerne également les AVC. Il s’agit d’étudier l’effet de la toxine botulique sur la facilitation des mouvements du membre supérieur chez des patients ayant un déficit moteur après un AVC.

Les recherches concernant les AVC reviennent régulièrement dans l’actualité. En 2018, des chercheurs britanniques ont estimé que les personnes ayant souffert d’AVC ont environ deux fois plus de chance de développer une démence. En 2017, des chercheurs australiens ont démontré l’importance d’une protéine présente dans le venin mortel d’une araignée. Celle-ci pourrait préserver le cerveau des dommages neuronaux causés par un AVC. En 2016, une université espagnole avait instigué un programme de rééducation des victimes d’AVC reposant sur la réalité virtuelle.

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