L’adoption de la PPL Animaux, une importante étape pour le bien-être animal en France

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Crédits : JACLOU-DL / Pixabay

Les députés et sénateurs français ont récemment voté la PPL Animaux, une loi ayant pour objectif de lutter contre la maltraitance animale. Bien qu’il soit question d’avancées historiques, tout n’est pas parfait. Cependant, il s’agit d’une étape importante appelant à la mise en place d’autres mesures.

La PPL Animaux adoptée !

Comme l’explique une publication de 30 Millions d’amis le 18 novembre 2021, la Commission mixte paritaire (CMP) a adopté la PPL Animaux. Le texte prévoit plusieurs mesures pour lutter contre la maltraitance animale ainsi que l’abandon. Citons tout d’abord un durcissement des sanctions applicables en cas de sévices graves, d’actes de cruauté et d’abandon envers des animaux domestiques, apprivoisés ou en captivité. Les contrevenants risquent désormais trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende contre deux ans et 30 000 euros actuellement. En cas de mort de l’animal, la peine pourrait atteindre cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende.

Parmi les autres mesures, nous retrouvons l’obtention d’un certificat de connaissances avant l’acquisition d’un animal de compagnie. Citons aussi l’interdiction immédiate de la présentation d’animaux en vitrine et la fin de la vente de chiots et chatons en animalerie. Notons également la fin de la vente d’animaux en ligne par des particuliers. Pour la Fondation 30 Millions d’Amis, tout n’est pas aussi rose. L’idéal pour les militants était la généralisation de l’interdiction de la vente en animalerie à tous les animaux de compagnie ainsi que l’interdiction de toute vente d’animaux dans les journaux et sur les plateformes de vente en ligne.

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Crédits : PickPik

Bientôt la fin de la captivité des animaux sauvages ?

La CMP a également adopté plusieurs mesures concernant les animaux sauvages. Citons l’interdiction immédiate des manèges à poneys, qu’il s’agisse d’événements privés ou de foires. Les élevages de visons pour la fourrure seront également bannis. Toutefois, la fondation déplore la volonté d’une fin progressive et non immédiate de l’exploitation des animaux sauvages. Les montreurs d’ours et de loups devront cesser leur activité dans deux ans, les delphinariums dans cinq ans et les cirques, dans sept ans. La fondation estime aussi que le délai transitoire de deux ans pour l’interdiction de la reproduction et des nouvelles acquisitions d’animaux sauvages dans les cirques est un non-sens.

30 Millions d’amis estime toutefois que malgré certaines insuffisances, la PPL Animaux prévoit des mesures très concrètes. Celles-ci devraient contribuer à améliorer le bien-être animal. De plus, s’il s’agit bien d’un progrès en matière de protection animale en France, d’autres décisions devront être prises dans le futur et considérer le bien-être de tous les animaux sans exception.