Depuis plusieurs mois, un bunker des années 1960 est à vendre dans l’État de l’Arizona (États-Unis). Disponible pour quelques centaines de milliers d’euros, ce lieu abritait il y a plus d’un demi-siècle l’arme nucléaire la plus puissante jamais fabriquée par ce pays.
Survivre à l’effondrement
Avec tout ce qui se passe actuellement dans le monde, certaines personnes sont persuadées que nos sociétés courent à leur perte. Rien que dans notre pays, six personnes sur dix craignent un effondrement de la civilisation ! D’ailleurs, si une partie des survivalistes ou experts en collapsologie pensent que le dérèglement climatique aura raison de l’humanité, d’autres estiment que l’intelligence artificielle s’en chargera bien avant.
Il y a peu, des architectes ont imaginé la Cyberhouse, une maison-forteresse inspirée du Cybertruck, le fameux pick-up futuriste de Tesla. Toutefois, avant qu’une telle demeure ne soit réellement construite, les plus craintifs – et plus fortunés – des humains peuvent choisir de se doter d’un bunker souterrain. Or, selon un article publié par l’Arizona Daily Star en novembre 2019, un bunker datant de la guerre froide est actuellement en vente pour un peu moins de 400 000 dollars ! Celui-ci se trouve à 12 mètres de profondeur sur une parcelle de plus de 48 500 m² située près de la route AZ-79 au niveau d’Oracle Junction, à une heure de route de la ville de Phoenix (États-Unis).
Un bunker plutôt spécial
Le propriétaire Rick Ellis ayant accueilli les journalistes locaux ne s’en est pas caché : l’endroit aurait besoin d’une sacrée rénovation ! Toutefois, le futur acquéreur pourrait bien être un passionné car ce bunker a une particularité. En effet, celui-ci date de la guerre froide et faisait partie d’un programme nucléaire top-secret. Il accueillait plusieurs missiles, dont un Titan II de plus de 30 mètres de long. Or, ce dernier était le plus imposant missile balistique intercontinental déployé par l’US Air Force (voir ci-dessous).
Après le déclassement du site, Rick Ellis l’a repris et en est toujours le propriétaire actuel. En 2008, l’intéressé désirait y installer une ferme de serveurs mais la crise des subprimes a eu raison de son projet.
Depuis une décennie maintenant, le propriétaire reçoit régulièrement des offres mais l’homme les a toutes refusées pour manque de sérieux. Parmi les propositions les plus loufoques, nous avons le cultivateur de cannabis désirant installer une plantation ou encore le producteur de films pornographiques désirant tourner des scènes post-apocalyptiques.
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