Lors de chaque lavage en machine, ce sont des centaines milliers de microparticules plastiques qui finissent dans les océans. Deux surfeurs allemands ont trouvé une solution pour limiter les dégâts.
Avec le nombre conséquent de publications sur le sujet, le problème des déchets plastiques n’est désormais plus inconnu. Ces déchets ne se trouvent pas seulement sous une forme visible comme les bouteilles plastiques, mais sont également représentés par de nombreuses microparticules qui sont invisibles et contaminent également les poissons et crustacés.
Il faut savoir qu’une partie de ces microparticules sont générées par les nombreux lavages en machine qui sont effectués quotidiennement à l’échelle mondiale. Pas moins de 700 000 d’entre elles sont libérées à chaque lavage, comme le montrait une étude menée par l’Université de Plymouth (Royaume-Uni) et publiée en 2016. De plus, rappelons que les microparticules plastiques ne sont absolument pas filtrées par les stations d’épuration.
Alexander Nolte et Oliver Spies, deux surfeurs allemands possédant une boutique d’articles de sport, ont été stupéfaits en apprenant que leurs produits polluaient les océans. Ainsi, ces derniers ont eu l’idée de mettre au point un sac – lui-même en plastique – destiné à contenir les vêtements synthétiques lors des lavages en machine.
Ce sac, baptisé Guppyfriend et vendu aux prix de 30 euros, permet de protéger davantage ce type de vêtements et de faire ainsi en sorte que les fibres se cassent moins. Celles qui se cassent restent prisonnières à hauteur de 90 %, et après le lavage, elles sont à récupérer sur l’ourlet du sac pour être jetées à la poubelle.
Les deux surfeurs ont reçu le soutien financier de la marque plein air Patagonia, et ont lancé l’ONG Stop ! MicroWaste, qui donne de nombreux conseils sur sa plateforme. Par exemple, il serait opportun de choisir des vêtements élaborés avec des fibres naturelles (coton, soie, laine) et de laver son linge à 30° le plus souvent possible.
Sources : The Guardian – We Demain
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