Vous voulez sauver les récifs coralliens ? Parrainez des bébés coraux !

Crédits : Wikimedia Commons

Comme chacun sait, les coraux sont menacés de disparition. Alors que 2018 a été désignée comme étant l’année internationale pour les récifs coralliens pour la troisième fois, tout est désormais mis en œuvre pour les sauver. Dernièrement, une ONG française propose de parrainer des coraux.

Les coraux entretiennent des écosystèmes de grande biodiversité, et leur disparition peut-être synonyme de mort des fonds marins. La Grande Barrière de corail, plus grand réservoir du monde, s’étend sur environ 345 000 km² et a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1981. Dernièrement, le gouvernement australien a débloqué une enveloppe de 1,3 million d’euros et a formulé une sorte d’appel d’offres pour les membres de la communauté scientifique ou autres qui auraient des idées à développer pour sauver la barrière.

L’organisation française à but non lucratif Coral Guardian propose de son côté de parrainer des coraux afin de les sauver. Sur le site de l’ONG, il est possible de lire :

« Devenez parrain d’un ou de plusieurs bébés coraux, voire d’un récif entier ! »

Les actions de l’ONG se déroulent en Indonésie, où les militants « transplantent » des coraux dans « des zones de récifs endommagés ». Ainsi pour 30 euros minimum (10,20 euros après déduction fiscale), il est possible d’adopter un ou plusieurs coraux, de les localiser et de suivre leur évolution. Le donateur reçoit alors un certificat d’adoption sur lequel se trouve le nom et la localisation du corail, ainsi qu’une photo.

Active depuis 2010, l’ONG Coral Guardian a ainsi réussi la transplantation d’environ 23 000 coraux ! Il faut également savoir que ce genre d’action est également bénéfique pour certaines populations locales qui pratiquent la pêche de subsistance. En effet, les actions de l’association ont porté leurs fruits dans un pays comme le Kenya.

Outre le parrainage de coraux, Coral Guardian propose d’autres actions comme de l’écovolontariat, permettant de faire du tourisme tout en assumant une mission de protection de l’environnement. Il est par exemple question d’assister les chercheurs sur le terrain dans le cadre du suivi de la faune et de la flore aquatique.

Sources : Sciences et Avenir – Futura Sciences