Le virus Ebola apparu en Afrique de lāOuest nāen finit pas de causer des dommages tragiques.
AprĆØs les milliers de morts, les mises en quarantaine, des Ć©changes commerciaux et aĆ©riens perturbĆ©s, on craint lāapparition dāune crise alimentaire.
Le LibĆ©ria, la GuinĆ©e et la Sierra Leone, les pays les plus touchĆ©s par le virus Ebola, souffrent dāune pĆ©nurie dāapprovisionnement alimentaire en raison des restrictions dāacheminements et de dĆ©placements. Ce sont ainsi dāaprĆØs lāONU, quelque 750 000 personnes qui manquent de nourriture dans certaines zones gĆ©ographiques. La menace de famine est Ć©galement entretenue par le fait que de nombreuses exploitations agricoles ont Ć©tĆ© abandonnĆ©es crĆ©ant ainsi une pĆ©nurie de main-dāÅuvre.
Dans ce contexte de panique, la pénurie alimentaire a provoqué à son tour une flambée des prix des denrées, notamment des céréales dont les trois pays concernés (Libéria, Guinée, Sierra Leone) sont importateurs. La famine pourrait donc tuer des milliers de personnes et alourdir ainsi le nombre de victimes.