Vers une démocratisation des robots sexuels grâce à l’impression 3D ?

robot sexuel
Crédits : DS Dolls Robotics

Les sexbots dotés d’une intelligence artificielle sont très onéreux, si bien que toutes les bourses ne peuvent pas assumer leur prix. Une société entend bien rendre ce genre de produit plus abordable en utilisant l’impression 3D !

Faire baisser les coûts

DS Dolls, une filiale de la société DS Robotics spécialisée dans les sextoys, a présenté en 2017 une tête de robot sexuel intelligente entièrement imprimée en 3D. Il s’agirait vraisemblablement du point de départ vers des robots entiers issus à 100 % de l’impression 3D ! Il faut savoir qu’actuellement, les sexbots en silicone sont fabriqués via un moule, un processus très cher se répercutant logiquement sur le prix de vente. La volonté de DS Dolls est donc de concevoir des robots moins onéreux afin qu’un plus large public puisse y accéder.

La clé ? L’impression 3D bien sûr ! En revanche, DS Dolls a affirmé – pour des questions éthiques – ne pas vouloir laisser le choix des visages aux clients. Ainsi, ceux-ci sont produits en s’inspirant de visages de membres de l’équipe, avec consentement bien sûr.

Crédits : DS Dolls Robotics

Bientôt des corps entiers ?

La société DS Dolls a affirmé que de futurs robots entièrement imprimés en 3D verront le jour. De plus, leur squelette robotique devrait être moulé directement sur la base de corps tout à fait réels afin de pouvoir reproduire des mouvements humains de façon réaliste.

Si pour l’instant, la société produit seulement des têtes, celle-ci s’est d’ores et déjà lancée dans le développement d’un robot entier, dont la première mission sera d’assurer un service d’hôtesse dans des magasins. Évidemment, le but est de pouvoir combiner les têtes déjà fabriquées avec les futurs corps qui seront conçus, et cela serait prévu pour le courant de l’année 2019 selon DS Dolls.

En tout cas, si la vente de robots sexuels reste encore hors de prix pour beaucoup, d’autres sociétés ont plus d’un tour dans leur sac. Citons par exemple la société KinkySdollS ayant ouvert en 2017 une maison close à robots à Toronto (Canada), cette même société étant actuellement en conflit en États-Unis. Une autre société a tout récemment tenté quelque chose d’improbable : vendre la « première fois » avec un robot sexuel pour 10 000 dollars, sans succès.

Sources : The Next WebFredzone

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