Quels sont les pays les plus exposés aux cyberattaques ?

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Ces dernières années, les cyberattaques sont devenues un véritable fléau dans le monde entier. Dernièrement, un prestataire de services de réseau privé virtuel (VPN) a présenté son indice d’exposition à la cybercriminalité. Selon cet indice, les pays développés sont les plus vulnérables.

Un classement pertinent

Dans une publication sur son site Web, la société NordVPN s’est intéressée aux risques encourus par les États, en collaboration avec Statista. Ensemble, ces sociétés ont élaboré le Cyber Risk Index (CRI) qui classe 50 pays en fonction de leur vulnérabilité face aux cyberattaques. Statista a récolté des données socio-économiques, numériques et portant sur la cybercriminalité ainsi que la criminalité dans ces pays. NordVPN a ensuite analysé cet ensemble de données afin d’établir un classement.

Selon le classement, les pays les plus vulnérables sont l’Islande, la Suède, les Émirats Arabes Unis (UAE), la Norvège et les États-Unis. Il s’agit ici de pays faisant partie des plus riches et des plus développés du globe. Pour ce qui est des pays les moins vulnérables, citons l’Inde, le Nigeria, l’Irak, l’Indonésie ainsi que l’Afrique du Sud.

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NordVPN et Statista ont classé 50 pays en fonction de leur vulnérabilité à la cybercriminalité. Crédits : NordVPN

« L’indice de risque cybernétique reflète la situation dans son ensemble, les statistiques à l’échelle du pays » indique Daniel Markuson, expert chez NordVPN.

L’intéressé s’est notamment attardé sur le cas de l’Inde. Selon lui, ce pays fait partie des pays les moins vulnérables car seulement un tiers de la population utilise Internet. De plus, seulement un quart des habitants possède un smartphone. Le Cyber Risk Index reflète alors la situation de l’Inde dans son ensemble et dresse le portrait socio-économique du pays.

Les cyberattaques font partie de notre quotidien

En janvier 2020, la Réserve fédérale des États-Unis (FED) menait une étude traitant des risques de cyberattaque sur le système bancaire. En effet, la banque centrale américaine s’inquiète de la situation et désire mettre en garde le monde de la banque. Selon les résultats, une cyberattaque de grande ampleur pourrait faire perdre aux banques l’équivalent de 2,7 fois le PIB des États-Unis.

Rappelons au passage que l’année 2019 est celle du ransomware, ces fameuses attaques bloquant les machines puis demandant des rançons. Ces attaques de grande ampleur ont doublé l’an dernier par rapport à 2018. Enfin, l’actuelle crise du Covid-19 a également laissé transparaître la volonté d’agir des hackers. Certains d’entre eux envoient des e-mails frauduleux cachant une attaque cybernétique basée sur la peur du coronavirus.