Un simple patch sur le bras pourrait bientôt calmer nos migraines chroniques

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Les personnes souffrant de problèmes de migraine chronique pourraient un jour obtenir de l’aide d’un dispositif expérimental : un patch qui se porte sur le bras et stimule les nerfs. 

Dans la revue Neurology, une équipe de chercheurs publie les résultats de ses tests pour un dispositif en patch à porter sur le bras pour résoudre les problèmes de migraine. Dans ceux-ci, 64 % des participants ont indiqué une réduction au moins de moitié de la douleur. À titre de comparaison, 26 % des personnes à qui il a été donné un placebo ont indiqué la même chose.

Le dispositif, connu sous le nom Nerivio Migra, n’a pas encore obtenu l’approbation de la FDA aux États-Unis (Food and Drug Administration, l’administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments). L’étude a été financée par la société israélienne Theranica qui a développé le nouveau dispositif.

La stimulation électrique n’est pas nouvelle pour traiter des maux de tête. Deux dispositifs existent déjà : un qui stimule le front de la personne atteinte de migraine et l’autre qui s’applique sur le cou. Ici, le dispositif Nerivio Migra utilise un autre emplacement sur le corps pour fournir la stimulation.

Le patch contient des électrodes, une batterie et une puce informatique qui déclenche des impulsions électriques à la peau pour stimuler les nerfs sensoriels. Quand une crise de migraine se manifeste, l’utilisateur peut lancer une application sur son smartphone pour activer la stimulation électrique et ajuster l’intensité de cette dernière au besoin.

Pour cette étude qui a duré 10 mois, les chercheurs ont recruté 71 personnes qui souffrent de deux à huit attaques de migraine par mois et qui n’avaient pas utilisé de médicaments préventifs pour traiter les attaques depuis au moins deux mois.

Mais le taux élevé de personnes ayant reçu un placebo déclarant des résultats positifs et l’absence d’effets secondaires déclarés font douter de la réelle efficacité de ce dispositif, notamment le Dr Paul Rizzoli qui déclare à Live Science : « L’étude n’a montré que de maigres résultats et rien ne prouve que ce dispositif est bien meilleur que ceux qui existent déjà ».

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