Partons explorer l’épave de l’USS Independance qui gît depuis 64 ans sous les eaux

Crédits : Capture vidéo

C’est à plus de 800 mètres de profondeur, au large de la baie de San Francisco en Californie, que gît depuis plus de 60 ans l’épave de l’USS Independance, ce porte-avions américain qui a servi durant la Seconde Guerre Mondiale. Immersion au plus proche de cette épave toujours en superbe état.

Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, les forces armées américaines pouvaient compter sur l’USS Independance, un porte-avions américain mis en service dès le mois de janvier 1943 et qui a servi sur le théâtre du Pacifique. Celui qui gît aujourd’hui à plus de 800 mètres de profondeur au large de la baie de San Francisco a pris part aux offensives américaines contre le Japon et a notamment contribué à la destruction du cuirassé japonais Musashi, le plus puissant navire de guerre jamais construit.

Récemment, ce bâtiment américain, qui gît aujourd’hui à plus de 800 mètres de profondeur au large des côtes de San Francisco, a été l’objet d’une exploration par un bathyscaphe, un engin sous-marin d’exploration abyssale, lequel nous rapporte des images longues de 17 minutes au plus près de cette épave qui a traversé les décennies en immersion. Comme on peut le constater, l’USS Independance reste en excellent état, même des avions, les chasseurs F6F-5N Hellcat, sont bien préservés dans ses hangars.

« Après 64 ans passés au fond, l’USS Independence semble être prêt à envoyer dans le ciel ses avions« , a déclaré James Delgado, le chef de l’expédition. Car s’il est aujourd’hui au fond de l’eau, c’est par choix. En effet, une fois son service terminé, il a d’abord servi pendant six mois à ramener les soldats américains aux États-Unis, puis, en 1946, il a rejoint la flottille de 90 navires destinés à subir des essais nucléaires menés sur l’atoll de Bikini. Après deux tests de bombe atomique d’une puissance de 23 kilotonnes chacune, l’USS Independance est resté à flot, mais son taux de radioactivité a poussé les autorités à le couler, en 1951.