Le Skysled est un concept de manège consistant à lancer une capsule dans les airs puis à la faire atterrir grâce à des rétrofusées. Ce type de manège a été pensé pour procurer un bref moment d’apesanteur aux passagers.
Un manège pouvant vous procurer une sensation d’apesanteur ? Cette idée est celle de William Russel, ingénieur mécanique de l’Université de la Caroline du Sud (États-Unis). Avec le soutien de l’inventeur canadien Charles Bombardier et du designer industriel automobile Eren Birben, le concept Skysled est né.
Premièrement, la rampe de lancement de la capsule pourrait se déplacer comme un camion-grue avant de se fixer solidement au sol. Celle-ci reposerait sur un rail électromagnétique spécialement fabriqué pour projeter la capsule dans les airs. Côté énergie, puisqu’il s’agit d’atteindre une grande vitesse permettant l’apesanteur, le concept prévoit l’usage de batteries à haut rendement rechargeables par énergie solaire, éolienne, ou via le réseau électrique local.
Un ordinateur de bord intégrant une intelligence artificielle pourrait alors calculer la trajectoire afin de déterminer la zone d’atterrissage en fonction des aléas climatiques, du poids de la capsule, etc. Cette capsule, prévue pour accueillir quatre passagers, serait accessible grâce à des escaliers déployables. Côté sécurité, un genre d’airbags et des parachutes d’urgence seront présents. Le haut de la capsule serait conçu dans un matériau similaire à ceux des cockpits d’avion, et ce afin de protéger les passagers tout en leur permettant d’avoir une vue imprenable.
L’arrière de la capsule stockerait les réserves de carburant pour les rétrofusées destinées à faire atterrir l’objet. À 66 % de la distance du vol parabolique, l’ordinateur se chargerait d’activer les rétrofusées et de contrôler l’atterrissage. Selon les concepteurs, ce type de projet pourrait, s’il venait à voir le jour dans le futur, intéresser les amateurs de vols suborbitaux qui n’auraient peut-être pas les moyens financiers pour réaliser une telle expérience.
Sources : Imaginactive – Forbes