Quand la Lune s’invite sur un cliché de la Terre

Crédits : Capture vidéo

C’est le photobomb ultime, celui qui risque de mettre tout le monde d’accord. L’agence spatiale américaine a partagé le lundi 11 juillet dernier, par le biais d’un satellite, une photo de la Lune qui s’invite devant la Terre. Évidemment, c’est superbe.

Bien que la Nasa nous offre de superbes images de l’espace tous les jours, il semble assez difficile de s’en lasser et de ne plus s’émerveiller sur la beauté de ce qui se passe en dehors de notre chère Terre. C’était notamment le cas ce lundi 11 juillet, lorsque l’agence spatiale américaine a diffusé quelques images de la Terre. Sur ces images, notre fidèle satellite, la Lune, s’est amusé à faire un « photobomb », passant devant l’objectif.

C’est à DSCOVR, l’observatoire du climat de la Nasa, un satellite en orbite autour du Soleil à environ 1,5 million de kilomètres de la Terre, qu’il faut créditer la beauté de ces images, datant du dimanche 4 et lundi 5 juillet. C’est seulement la deuxième fois de son histoire qu’il observe notre satellite passer entre lui et la terre, comme l’explique Adam Szabo, qui travaille sur ce projet, après le « photobomb » de 2015 (seconde vidéo).

S’il semble peut-être difficile de reconnaître la Lune sur ces images, c’est parce qu’elles nous montrent l’autre côté de notre satellite. « Quand la Lune passe entre le satellite et la Terre, il voit ce que nous appellerions l’autre côté de la Lune. Et puisque le Soleil se trouve derrière DSCOVR, la Lune et la Terre sont toutes deux pleines. Ou presque, on peut voir un bout non illuminé de la Lune et de la Terre sur la droite » explique Phil Plait, astronome, pour qui il est important, à travers ce genre d’images, de sensibiliser le public à notre planète. « C’est cool quand la Lune photobombe la Terre, mais il y a tellement plus dans ces images. Je vous suggère de les explorer par vous-mêmes, et de jeter un Å“il à notre planète… et voir que c’est vraiment une planète, une parmi tant d’autres, mais la plus importante pour nous. Pour au moins encore un petit moment, c’est la seule sur laquelle nous pouvons vivre.« 

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