Les planètes potentiellement « habitables » se comptent désormais en « centaines de milliards » dans notre galaxie

Crédits : NASA/SETI/JPL

Dans une récente publication basée sur les dernières données récoltées par Kepler, des chercheurs estiment que le nombre de planètes potentiellement « habitables » se compterait en « centaines de milliards ». Bien plus que les dernières estimations.

Le nombre est vertigineux. Nous pensions jusqu’à présent que notre galaxie abritait environ 100 millions de planètes potentiellement « habitables ». Mais les nouveaux calculs tablent désormais sur un chiffre beaucoup plus élevé. Selon les chercheurs de l’Australian National University, les planètes « habitables » de notre galaxie pourraient désormais se compter en centaines de milliards.

En effet, les chercheurs ont constaté que les observations du télescope spatial Kepler comportaient un biais. Le télescope serait particulièrement doué lorsqu’il s’agit de repérer les planètes relativement proches de leur étoile, mais il le serait moins pour dénicher celles qui gravitent un peu plus loin, mais toujours dans la zone dite « habitable » de leur étoile. De ce fait, l’équipe considère que le nombre d’exoplanètes estimé dans notre galaxie est bien plus important que ce que nous supposions jusqu’à présent.

Enfin, les scientifiques ont également axé leurs travaux sur la « loi de Titus-Bode ». Une loi empirique uniquement basée sur l’observation et qui permet de prédire approximativement à quelle distance du soleil se cale chacune des orbites des planètes qui composent un système solaire.

Dans leurs travaux, les chercheurs expliquent être partis d’un échantillon de 151 systèmes planétaires découverts par Kepler, contenant au moins 3 planètes. Les mesures réalisées au sein de cet échantillon ont été extrapolées grâce à la loi de Titus-Bode de manière à prédire la période de 228 planètes supplémentaires et de déduire, de manière statistique, qu’il se trouve autour de chaque étoile en moyenne deux planètes situées dans la zone habitable.

Un chiffre vertigineux, même si, selon Charley Lineweaver, l’un des auteurs de la publication, « l’Univers n’est pas forcément rempli d’aliens avec une intelligence semblable à la nôtre. Nous aurions sans doute eu vent de leur existence. Il est cependant possible qu’il y ait d’autres goulets d’étranglement à l’émergence de la vie, à moins que ces civilisations intelligentes n’aient évolué puis disparu ».

Source : S&A

– Illustration artistique : NASA/SETI/JPL