Selon un récent rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le monde ne pourrait pas faire face à une nouvelle pandémie généralisée. Alors que ce risque serait en augmentation, les pays les plus pauvres deviendraient dès lors les plus exposés au désastre.
Le risque de pandémie mondiale
La dernière grande pandémie de l’histoire n’est autre que la grippe espagnole de 1918 ayant causé pas moins de 50 millions de morts. En 2018, une étude estimait que la prochaine pandémie mondiale pourrait être celle du rhume et autres maladies respiratoires légères. D’autres recherches ont déterminé qu’une nouvelle pandémie similaire à la grippe espagnole pourrait cette fois causer environ 145 millions de morts. De nouveaux facteurs avaient été pris en compte, comme le vieillissement de la population ainsi que le réchauffement climatique.
Dans son dernier rapport annuel (PDG en anglais / 48 pages) traitant de la préparation internationale aux urgences sanitaires, l’OMS est loin d’être optimiste. En effet, le monde ne serait pas prêt en cas de nouvelle pandémie mondiale alors que ce risque est en augmentation. L’OMS a listé une série de mesures qui devraient être considérées par les acteurs politiques sous peine de subir de lourdes pertes humaines. Alors qu’il est également question de conséquences économiques et sociales, les pays les plus pauvres pourraient bien être les plus touchés.
Les mesures de l’OMS
Dans son document, l’OMS rappelle que le risque de pandémie est élevé. Cette déclaration a été faite sur la base de récurrences statistiques concernant l’apparition de souches virales virulentes. Ces récurrences concernent également d’autres affections virales et bactériennes nouvelles ou qui se sont montrées capables de resurgir. D’autres éléments sont pris en compte, tels que la mondialisation des échanges et le déplacement des personnes. L’OMS estime qu’un virus pourrait faire le tour de la planète en seulement 36 heures ! Par ailleurs, le risque d’accident est multiplié par les manipulations d’agents pathogènes en laboratoire conduisant à des mutations.
Les principaux points concernant les actions à mener doivent être pris au sérieux selon l’OMS. Il s’agit tout d’abord de faire en sorte que tous les états soient unis dans leur engagement et leur investissement. De plus, les pays les plus favorisés doivent montrer l’exemple en élaborant des systèmes de santé plus efficaces afin de prévenir les risques de contamination. En cas de pandémie, les pays doivent être préparés et avoir préparé des stratégies efficaces de soins et vaccination. Le monde de la finance n’est pas en reste et devrait élaborer des plans de crise en cas de pandémie à l’échelle mondiale. Il s’agit également d’obtenir des financements pour prévenir ce type de catastrophe.
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