Le modèle cosmologique standard de nouveau confirmé !

Crédits : Pixabay / geralt

Les dernières données de température et de polarisation du fond diffus cosmologique obtenues par la sonde Planck, de l’ESA, confirment le modèle cosmologique standard, corroborant les résultats obtenus en 2013 et 2015.

La mission Planck de l’ESA dévoilait en 2013 une image incroyable : le rayonnement micro-ondes généré au début de l’Univers, 380 000 ans après le Big Bang. Une première lumière – avant cela, l’Univers avait été complètement sombre et opaque – qui a permis aux cosmologistes de mesurer, par exemple, le taux d’expansion, ou encore de rendre compte des grumeaux primordiaux, précurseurs des galaxies. La mission Planck confirme aujourd’hui le modèle cosmologique standard avec une précision inégalée sur ces paramètres.

Selon les 300 chercheurs impliqués dans l’étude, ce nouveau modèle est une excellente description de l’Univers, y compris de la structure et de la distribution des galaxies, de l’abondance de la matière baryonique normale et de la matière noire froide, de l’énergie noire (ou sombre) encore inconnue et de la phase d’inflation qui eut lieu au tout début de l’Univers. Cependant, quelques anomalies ou imperfections subsistent – notamment avec le taux d’expansion de l’Univers – qui diffère de quelques pour cent selon qu’on se base sur les données du télescope spatial Hubble ou de la mission Planck.

Avec Hubble, nous sommes à 73,5 kilomètres par seconde par mégaparsec d’expansion tandis qu’avec les données de Planck, nous sommes à 67,4 kilomètres par seconde par mégaparsec, avec moins de 1 % d’incertitude.

Parce qu’il n’y a pas de solution astrophysique satisfaisante unique qui puisse expliquer cette divergence, certains ont suggéré que nous avions besoin d’une sorte de « nouvelle physique » pour l’expliquer. Mais cela pourrait aussi être quelque chose de plus banal. « Il se pourrait bien que l’écart relativement faible puisse tout simplement s’expliquer par une combinaison de petites erreurs et d’effets locaux », explique Jan Tauber, de la mission Planck. « Mais nous devons continuer à améliorer nos mesures et à réfléchir à de meilleures façons de l’expliquer ».

Vous retrouverez tous les détails de cette étude sur le site Web de l’ESA.

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