La force des courants océaniques est l’énergie du futur

Crédits : Sephelonor / Pixabay

Les énergies renouvelables sont l’un des enjeux majeurs de ce début du XXIe siècle. Si les éoliennes et le solaire offrent d’ores et déjà des garanties, elles sont dépendantes des conditions météorologiques et de l’avancée des technologies de stockage de l’électricité.

IHI et Toshiba vont lancer une démonstration de recherche concernant le système de génération d’énergie des courants océaniques. Les deux sociétés ont été sélectionnées par NEDO en tant que co-chercheurs pour des activités de Recherche et de développement liées à la technologie d’énergie océanique.

Depuis 2011, les chercheurs se penchent sur une nouvelle forme d’énergie : les énergies marines. En effet, grâce à la force des courants, des différences de température, des mouvements de marées et des vagues, ce procédé fait actuellement l’objet d’une vaste étude au Japon, en Europe et aux États-Unis dans le cadre de mesures visant à lutter contre le réchauffement climatique.

L’organisation japonaise pour le développement des technologies industrielles et énergétiques (NEDO) a lancé un procédé unique de système de turbine électrique sous-marine, flottante et océanique développé par IHI (fabrication de la turbine et du dispositif de flottaison) et Toshiba (dispositifs électriques tels que le générateur et le transformateur).

Le système de turbine électrique sous-marine est un dispositif de production d’énergie basé sur deux turbines contrarotatives ancrées sur le fond marin qui flottent comme un cerf-volant entraîné par les courants océaniques. Les chercheurs comptent utiliser les courants océaniques japonais comme le courant de Kuroshio (second plus grand courant marin au monde, après le Gulf Stream), une source d’énergie naturelle et qui connait peu de fluctuations de débit, quelle que soit l’heure ou la saison.

Au Japon, nation insulaire, le succès de la conversion de la puissance massive du courant marin va permettre de créer une source d’énergie stable et à grande échelle. Les turbines devraient être opérationnelles courant 2017 et permettraient donc d’assurer la stabilité énergétique du pays ainsi que la création d’une filière industrielle d’avenir.

Source : Businesswire.com