Une invention révolutionnaire permettrait de générer de l’électricité grâce à des aimants

Crédits : geralt / Pixabay

L’invention est française, plus exactement de Luc Besançon, le patron de LM-W9, une start-up qui a élu domicile à Aubagne. Il aurait mis au point sur papier, un générateur qui ne consomme aucune énergie, un avantage majeur, qui permet par conséquent, de plus au générateur de ne pas polluer.

On pourrait croire à un enjolivement médiatique et à un buzz orchestré par la start-up, mais pas du tout ! Bien au contraire, le monde de l’énergie prend très au sérieux la trouvaille de Luc Besançon, si bien que Jérôme Guillen, vice-président en charge des ventes mondiales de Tesla Motors, a été missionné par Elon Musk afin d’aller examiner l’invention de notre chercheur. Un premier prototype est en cours d’assemblage, le générateur baptisé LLW9 adopte la forme d’un cylindre de 2 mètres de long.

À l’intérieur, des aimants disposés en demi-lune permettent de réaliser des phénomènes classiques de répulsion — attraction, qui font tourner le cylindre, relié à un générateur qui fonctionne sous le principe d’une dynamo, cela permettrait de produire de l’énergie, cette technique est le système classique mis au point dans les usines. D’après Luc Besançon : « Le fabricant d’aimants avec qui je travaille estime que je perdrai peut-être 15 % de force magnétique après vingt ans d’utilisation ». Pour poursuivre son projet, il essaie de lever 250.000 euros grâce à l’institut privé IIDSRSI (Institut International pour le Soutien à la Recherche Scientifique Innovante) de Sophia-Antipolis, la moitié des fonds ayant déjà été levés.

Pourquoi Tesla soutiendrait ce projet ? Car Elon Musk investit beaucoup dans l’énergie, l’un de ses projets phares est le « Powerwall », un mur de batteries lithium-ion, rechargées par des énergies renouvelables pour permettre une indépendance des habitations sur le plan énergétique, la combinaison Powerwall — LLW9 serait alors la combinaison parfaite. EDF a déjà présélectionné le projet LLW9 pour le prix Pulse, son concours d’innovation qui se tiendra en 2016. D’autres grands noms de l’industrie et de l’énergie semblent intéresser par le LLW9 : Schneider Electric, Alstom, Vinci Energie… De son côté, la France a annoncé que le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) souhaiterait expertiser le prototype dans son centre de Cadarache.

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Source : Capital