Il existe maintenant un test de QI pour chiens !

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Depuis longtemps, l’être humain peut mesurer son QI. Ce sera également le cas des chiens puisqu’une équipe de chercheurs britanniques a élaboré une série de tests destinés à mesurer l’intelligence canine.

L’étude conduisant à l’élaboration de la série de tests de QI pour chien a été menée par des chercheurs de la London School of Economics (LSE) et de l’Université d’Édimbourg (Écosse), dont les résultats ont fait l’objet d’une publication dans la revue Intelligence volume 55 de mars-avril 2016.

Selon l’assistante de recherche Rosalind Arden, il s’agit du « premier pas dans la mise au point d’un test de QI vraiment fiable pour les chiens. » Les chiens testés appartiennent à la race écossaise Border collie et ont été mis à l’épreuve dans des fermes du Pays de Galles.

Il serait « plus facile de mesurer les différences d’intelligence et la relation entre longévité et intelligence chez les chiens » puisqu’il n’y aurait pas de facteurs altérant les capacités tels que la cigarette, les drogues, l’alcool ou encore le milieu socio-économique.

Parmi les tests effectués, nous avons par exemple la recherche d’une nourriture dissimulée derrière une barrière, ou la mesure de la rapidité avec laquelle l’animal choisit entre deux gamelles dont une se trouve plus remplie que l’autre. Ainsi, les chercheurs ont voulu analyser l’orientation des chiens, mais également leur vitesse d’exécution, leur capacité à franchir des obstacles, leur ingéniosité et leur réceptivité face à des indications gestuelles.

Cependant, le but n’est pas seulement de mesurer le potentiel intellectuel du meilleur ami de l’homme, mais également de corréler la longévité et cette même intelligence. Les chiens peuvent, tout comme les humains, développer de la démence sénile :

« Pour une même race de chien, les scores sont différents. Un chien rapide et précis dans une tâche aura tendance à l’être dans une autre également » selon les chercheurs, qui indiquent également que l’étude « fournit des informations cruciales sur la relation entre l’intelligence et la santé, le vieillissement et la mortalité » avant d’ajouter que cette dernière pourrait être le fondement d’une « épidémiologie “dognitive” “.

Voici un court reportage accompagné d’une discussion (en anglais) publié par BBC World News :

Sources : Ubergizmo – 20 Minutes