126 pays signent un pacte de protections des requins !

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Un pacte transfrontalier ratifié par 126 pays vient d’étendre la protection des nombreuses espèces de requins à l’ensemble des eaux territoriales de notre planète. D’autres espèces, comme le requin-bleu, sont également concernées, de même que certaines espèces terrestres.

Véritable point d’orgue de la Convention mondiale sur la conservation des espèces migratrices qui vient de s’achever à Manille, aux Philippines, ce nouvel accord nous montre une fois de plus que les acteurs internationaux intensifient leurs actions pour mieux protéger les animaux migrateurs. Parmi les espèces concernées vous retrouverez notamment le requin-bleu, le requin le plus pêché au monde avec 20 millions de prises chaque année, et le requin-baleine, le plus grand poisson du monde, inoffensif et donc vulnérable, pouvant atteindre 20 mètres pour 34 tonnes. Le géant des mers sera désormais protégé dans les eaux côtières de Madagascar, du Mozambique, du Pérou et de la Tanzanie, où il était encore en danger.

Cette semaine de négociations intensives n’aura donc pas été vaine. Au total, 126 pays ont ratifié cet accord qui devrait maintenant permettre de coordonner la protection de ces animaux à l’échelle mondiale. On notera l’adhésion du Brésil, particulièrement importante, qui voit le passage de nombreuses espèces de requins chaque année près des côtes. Par ailleurs, de plus grandes protections ont été étendues aux créatures terrestres, comme les léopards et les lions, dont les populations sont en chute libre depuis 20 ans (il ne reste que 20 000 lions aujourd’hui). Les chimpanzés sont également concernés ; ces derniers devant faire face à une chute de près de 50 % de leur effectif observée sur trois générations seulement, ainsi qu’à une déforestation toujours croissante. Vous retrouverez aussi les girafes, qui souffrent d’une extinction silencieuse (il n’en reste que 90 000 à l’état sauvage).

Les défenseurs de l’environnement et de la faune sauvage se félicitent grandement de cet accord historique qui pourrait, si tout est parfaitement respecté, permettre de ralentir les extinctions massives en cours.

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