Quelle serait l’empreinte écologique des super-héros ?

Crédits : blog de Miles Traer

Vous vouez un culte à des super-héros tels que Batman ou Iron Man ? Vous êtes vous seulement posé la question de savoir quelle pourrait être leur empreinte carbone si ces derniers existaient vraiment ? Des chercheurs américains ont mené l’enquête.

La dernière fois que nous avons entendu parler des super-héros hors du cadre du cinéma et de la bande dessinée, ce fut il y a quelques semaines à propos de «  l’effet Batman ». Selon une étude, les enfants seraient capables d’une meilleure concentration au moment d’effectuer une tâche dans le cas où ces derniers portent un déguisement de leur super-héros favori.

Dans le présent article, il n’est aucunement question de psychologie, mais nous restons tout de même dans le domaine de la science puisqu’il s’agit de comprendre l’impact écologique du train de vie des super-héros – dans le cas où ceux-ci existeraient vraiment. Le dénommé Miles Traer, géologue et enseignant à l’Université de Stanford (États-Unis) qui se qualifie lui-même de « scientifique pop », tient un blog partageant entre autres ses découvertes et connaissances sur la culture pop.

Peu importe quel super-héros nous évoquons, il est possible de trouver tout un tas d’informations concernant son train de vie et  ses pouvoirs. Prenons le cas de Batman, passé au crible par Miles Traer et deux collègues biologistes dans une publication détaillée du 23 mai 2017. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce dernier serait loin d’être un exemple à suivre en matière d’écologie !

Crédits : blog de Miles Traer

En effet, bien que ce personnage ne bénéficie d’aucun super-pouvoir, il a été contraint – bien aidé par sa condition de milliardaire – de dépenser des sommes folles afin de s’équiper du meilleur arsenal technologique pour combattre les méchants. Miles Traer estime que le costume, les moyens de transport, les matériaux utilisés comme le Kevlar et autres accessoires sont susceptibles d’émettre des quantités phénoménales de CO2.

Rien que le costume de Batman serait l’équivalent carbone de 37 costumes classiques ! Alors si l’on y ajoute les pollutions liées à la fameuse Batmobile, au vaisseau Batwing ou encore à tout le nécessaire informatique du super-héros, son empreinte carbone serait celle de 2,6 millions d’Américains, soit l’équivalent de la population de Chicago, toujours selon le chercheur.

Si Miles Traer a fait de Batman son exemple de super-héros pollueur, sont également cités d’autres personnages au bilan peu flatteur, tels qu’Oracle (Barbara Gordon) ou encore Flash. Cependant, Superman et la Créature des Marais semblent bénéficier d’une note convenable. Enfin, alors que le Washington Post a publié une infographie expliquant comment les super-héros pourraient réduire leur empreinte carbone, Miles Traer et son équipe devraient publier prochainement un nouveau bilan concernant les membres de la Suicide Squad, également de sacrés pollueurs !

Sources : Washington Post – Slate – Movie Web