Est-il trop difficile de quitter Facebook ?

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Le réseau social donne la possibilité d’obtenir beaucoup de gratification à titre personnel. Il est donc compliqué de se défaire de cette plateforme qui joue pourtant avec nos émotions.

Le scandale Cambridge Analytica a secoué la planète Facebook, et Mark Zuckerberg tente actuellement d’éteindre l’incendie dans les médias. Alors qu’une étude australienne estime que le fait de se désinscrire de Facebook réduirait le stress, un sondage réalisé en France indique que 8 % des utilisateurs de notre pays se disent prêts à quitter le réseau social. Par ailleurs, France TV Info a d’ores et déjà communiqué les trois moyens de mieux protéger nos données en attendant les mesures que devrait prendre Facebook.

Mais pourquoi est-il si difficile de se défaire de Facebook ? Force est de constater qu’une grande partie des utilisateurs ont développé une dépendance psychologique au réseau social, alimentée par la gratification issue de leur propre consommation. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les raisons de cette dépendance sont nombreuses !

Citons par exemple le bouton « J’aime », servant à renforcer nos relations en ligne par le biais de brefs contacts. Cela vaut également pour les commentaires et autres identifications permettant d’entretenir ce lien social virtuel. Par ailleurs, Facebook offre un quasi total contrôle de l’image que l’on désire donner aux autres, d’afficher le contenu que l’on désire, et bien sûr de gérer les réactions des « amis », ce qui serait très difficile à faire dans la vie réelle.

Il est également possible d’espionner les autres sur Facebook. Il s’agit d’une forme de contrôle social qu’une étude de 2008 a désigné comme étant l’une des gratifications les plus importantes que les utilisateurs peuvent tirer de Facebook. D’une manière générale, être actif sur les réseaux sociaux est associé à une hausse de l’estime de soi et du bien-être subjectif.

Il existe d’autres raisons pouvant augmenter le sentiment d’appartenance au réseau ou à une communauté, et ce en fonction de nos désirs, nos passions, etc. Si le scandale Cambridge Analytica causera sûrement la fuite de quelques abonnés, nul doute que cette affaire sera plus vite oubliée qu’on ne le pense !

Crédits : Mashable