Juno nous envoie d’incroyables clichés au plus près de la Grande Tache Rouge de Jupiter !

NASA / JPL-Caltech / SwRI / MSSS / Roman Tkachenko

Le 10 juillet dernier, quelques jours seulement après l’anniversaire de son lancement il y a 5 ans, la sonde Juno se permettait un survol rapproché de la Grande Tache Rouge de Jupiter, large de 16 000 kilomètres. Vous l’attendiez ? Les photos viennent d’arriver.

Depuis sa découverte en 1665 par Cassini, la Grande Tache Rouge de Jupiter fascine chercheurs et les passionnés. Cet anticyclone d’un diamètre supérieur à la Terre se présente comme un vortex poussé par les vents violents régnant dans cette région de la planète pouvant atteindre les 654 km/h. Pour l’heure, c’est à peu près tout ce que l’on sait. C’est pourquoi cinq ans après son arrivée autour du géant de gaz, la sonde Juno a donc eu le privilège de survoler les environs dans le but de récolter un maximum de données.

Le survol le plus proche a eu lieu ce lundi 10 juillet à 18 h 55 PDT. Juno s’est alors déplacée à environ 3 500 kilomètres au-dessus des nuages ​​de la planète. 11 minutes et 33 secondes plus tard, la sonde avait couvert plus de 39 000 kilomètres avant de se placer directement au-dessus des sommets enroulés des nuages ​​de la Grande Tache. Les huit instruments de l’engin spatial, dont la JunoCam, ont bien sûr été activés lors du survol, de quoi en savoir plus sur les origines, la structure, l’atmosphère (composée en grande partie d’ammoniac, d’hydrosulfure d’ammonium et d’eau) et sur la magnétosphère de la planète.

En attendant d’en savoir davantage sur les propriétés de la géante (il faudra en effet un certain temps pour analyser toutes les données non seulement de la JunoCam, mais aussi des sept autres instruments de la sonde afin de jeter une nouvelle lumière sur le passé, le présent et l’avenir de la Grande Tache Rouge), les images téléchargées ici sont brutes et non traitées, de quoi pleinement apprécier la tempête qui fait rage. D’autres clichés sont par ailleurs disponibles directement sur le site de la NASA :

Crédits : NASA / JPL-Caltech / SwRI / MSSS / Roman Tkachenko
Crédits : NASA / Daniela Bustamante
Crédits : NASA / Daniela Bustamante
Crédits : NASA / Soumya Nanda
Crédits : NASA / SwRI / MSSS / Michael Galindo

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