Le Geipan est un service unique en Europe. ChargĂ© dâenquĂȘter sur les objets volants non identifiĂ©s Ă des fins scientifiques et pĂ©dagogiques, ce service est Ă lâĂ©coute des personnes tĂ©moins dâĂ©tranges apparitions.
Le Groupe dâĂ©tudes et dâinformation sur les phĂ©nomĂšnes aĂ©rospatiaux non identifiĂ©s (GEIPAN), créé en 2005 et basĂ© Ă Toulouse, est un service du Centre national dâĂ©tudes spatiales (CNES). Sa spĂ©cialitĂ© est lâĂ©tude des phĂ©nomĂšnes aĂ©rospatiaux non identifiĂ©s. Ce service est la continuitĂ© du Groupe dâĂ©tude des phĂ©nomĂšnes aĂ©rospatiaux non-identifiĂ©s (GEPAN) existant depuis 1977, créé Ă lâĂ©poque par le scientifique français Claude Poher.
Unique en Europe, le Geipan trouve des Ă©quivalents seulement au Chili et au PĂ©rou. Ce service est composĂ© de quatre membres Ă lâĂ©coute des tĂ©moinsâ; pas moins de 304 tĂ©moignages ont Ă©tĂ© recueillis durant les 12 derniers mois.
« On est lĂ dâabord pour regarder les choses de façon trĂšs objective. On part du principe quâon peut trouver une explication » explique Murielle Richard, lâune de ces membres.
En effet, lorsque le Geipan recueille un tĂ©moignage, la situation est Ă©valuĂ©e au niveau de sa consistance et de son Ă©trangetĂ©, avant de procĂ©der Ă des enquĂȘtes relatives au trafic aĂ©rien, Ă la mĂ©tĂ©o, ou encore Ă lâastronomie. Le but est de trouver une explication rationnelle Ă chaque tĂ©moignage.
« à 80 %, il y a une mauvaise estimation de distance. Un tĂ©moin ne peut pas estimer la distance dâun objet quâil nâa jamais vu. Câest la clĂ© de toutes les mĂ©prises ufologiques » explique Xavier Passot, responsable du Geipan.
Ainsi, la plupart des visions relatĂ©es dans les tĂ©moignages ne sont en rĂ©alitĂ© que des ballons, des avions, des lanternes asiatiques ou encore des insectesâ; sans compter la foudre, la silhouette de VĂ©nus (en fonction du temps), les lasers et bien sĂ»r les canulars.
Le Geipan a dĂ©butĂ© en 2007 la mise en ligne de ses archives qui rĂ©pertorient 2343 cas, avec mĂȘme des procĂšs-verbaux de gendarmerie datant de 1937. CĂŽtĂ© rĂ©solution des affaires, 55 % dâentre elles sont clairement expliquĂ©es (catĂ©gorie A) ou Ă©lucidĂ©es sans que la source nâait Ă©tĂ© clairement donnĂ©e (B). Ensuite, il y a les cas manquants dâinformations, donc non diagnostiquĂ©s, reprĂ©sentant 35 % des cas (C). Enfin, environ 10 % des cas (D) nâont jamais Ă©tĂ© clarifiĂ©s malgrĂ© des informations complĂštes.
Voici un extrait dâune interview de Xavier Passot publiĂ© sur la chaine Youtube BTLV-TV :
Sources : RTL – Le Journal du Centre