De nouveaux nuages font leur entrĂ©e dans le classement international de l’OMM !

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À l’occasion de la journée mondiale de la météorologie qui s’est tenue le jeudi 23 mars 2017, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) a dévoilé son nouvel Atlas des nuages international, une mise à jour qui fait place à de nouveaux nuages.

L’organisation météorologique mondiale (OMM) a publié une nouvelle version numérisée de son « International Cloud Atlas », une référence mondiale pour les météorologistes et des secteurs comme l’aviation et le transport maritime. C’est « la seule source complète faisant autorité pour l’identification des nuages », comme le rappelle Petteri Taalas, secrétaire général de l’OMM. Cet Atlas n’avait pas été mis à jour depuis 1987.

Les nuages jouent un rôle de premier plan dans les avis et prévisions météorologiques. Ils stimulent le cycle de l’eau et l’ensemble du système climatique. Au fil des siècles, ils ont inspiré artistes, poètes, musiciens, photographes et de nombreux autres amateurs. Le système de classification des nuages a été élaboré en 1803 par le météorologue amateur Luke Howard.

Celui-ci reconnaĂ®t l’existence de 10 grands genres de nuages « qui sont dĂ©finis selon l’endroit oĂ¹ ces derniers se forment dans le ciel et leur apparence », Ă©crit l’OMM. Aucun nouveau genre n’est Ă  rĂ©pertorier dans cette nouvelle version de l’Atlas. Ces 10 genres sont ensuite subdivisĂ©s en espèces qui dĂ©crivent la forme et la structure interne, puis en variĂ©tĂ©s qui dĂ©crivent la transparence des nuages et l’agencement de leurs Ă©lĂ©ments. En tout, il existe une centaine de combinaisons.

[/media-credit] Un nuage lenticulaire / U.S. Fish and Wildlife Service

Le nouvel Atlas comprend une nouvelle espèce de nuages, le volutus, qui s’applique aux nuages en rouleau. De nouveaux nuages « spéciaux » entrent également dans le nouvel Atlas comme le homogenitus, notamment caractérisé par la traînée de condensation parfois produite par les gaz d’échappement des moteurs d’avion.

Le classement inclut également la formation nuageuse appelée « asperitas » en tant que particularité supplémentaire. Il s’agit de ces superbes formations nuageuses qui ressemblent à la surface inversée d’une mer houleuse.

Il aura fallu aux spécialistes de l’OMM plus de trois ans pour réviser cet Atlas et le compléter. Celui-ci est à consulter ici.