Covid-19 : des ultrasons pour venir à bout du coronavirus ?

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Alors que de nombreux Français sont à nouveau confinés pour au moins quatre semaines, les recherches sur le coronavirus SARS-Cov-2 se poursuivent. Des chercheurs disent avoir trouvé une piste à creuser : les ultrasons. Selon eux, les vibrations induites par les ultrasons pourraient tuer le virus.

Choisir les bonnes fréquences

La campagne de vaccination en France et dans le reste du monde suit son cours et est loin d’être achevée. De plus, les recherches dans le but de trouver un traitement se poursuivent plus d’un an après l’apparition du SARS-Cov-2. Toutefois, aucun n’a réellement fait ses preuves. Dans ce contexte, une équipe du Massachusetts Institute of Technology (MIT) a mené une étude à paraître dans le Journal of the Mechanics and Physics of Solids en mai 2021.

Selon ces scientifiques, les vibrations des ultrasons pourraient tuer le coronavirus. Dans le cadre de leurs travaux, ils ont créé des modèles informatiques de la structure (supposée) du coronavirus avant de les soumettre à des ultrasons, et ce, à différentes fréquences. Selon les résultats, certaines parties du virus se brisent après une exposition aux ultrasons.

Il s’agit pour l’instant d’une simple piste. Les recherches devraient donc évidemment se poursuivre afin notamment de trouver une réponse ferme et définitive à une question cruciale : quelles fréquences d’ultrasons pourraient venir à bout du coronavirus sans pour autant risquer d’endommager le corps humain ?

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Une piste sérieuse à suivre

Rappelons que les ultrasons sont des ondes mécaniques et élastiques se propageant au travers de supports fluides, solides, gazeux ou encore liquides. La gamme des fréquences se situe entre 16 000 et 10 000 000 Hertz et elles sont trop importantes pour que l’oreille humaine les perçoive. Or, on les utilise déjà dans le domaine de la santé, dans l’imagerie médicale ou encore à des fins thérapeutiques. Il est par exemple possible d’y avoir recours afin d’éliminer un calcul rénal.

« Nous avons prouvé que sous l’excitation des ultrasons, l’enveloppe et les pointes du coronavirus vibrent, et l’amplitude de cette vibration sera très grande, produisant des souches qui pourraient briser certaines parties du virus, causant des dommages visibles à l’enveloppe extérieure et peut-être des dommages invisibles à l’ARN à l’intérieur », a déclaré Tomasz Wierzbicki, principal auteur de l’étude.

Alors qu’aucune réponse efficace n’a été trouvée en réponse au SARS-Cov-2 mis à part la vaccination, les chercheurs pensent que la piste des ultrasons mérite l’attention. Dans l’idéal, les chercheurs du MIT aimeraient qu’une discussion entre diverses disciplines se fasse au plus tôt.