Ces imprimantes 3D du futur pourraient marcher, nager et même voler !

Crédits : GXN Innovation

Une société danoise propose de rendre les imprimantes 3D capables de marcher, nager et même voler ! Le but ? Mettre toutes les chances de notre côté afin de faire face à temps à des situations pouvant impacter les Hommes et l’environnement. Par exemple, des imprimantes 3D autonomes sous-marines pourraient être mobilisées dans les fonds marins afin de réparer les coraux endommagés.

Un projet ambitieux

En 2019, l’impression 3D trouve de multiples applications. Il est possible de construire des maisons et des bâtiments, de recycler des déchets, de créer des matériaux inédits, de fabriquer des prothèses, des organes artificiels ou encore de la nourriture ! Cependant, il n’a jusqu’ici jamais été question de rendre les imprimantes 3D autonomes, et encore moins de leur permettre de se déplacer sur terre, sous l’eau et dans les airs. Et pourtant, cette idée est au cœur du projet Break the Grid de la société danoise GXN Innovation.

Comme l’explique Designboom dans un article du 25 juillet 2019, il s’agit de « libérer » les imprimantes 3D. Le projet vise à réfléchir sur la manière dont de tels appareils pourraient nous aider à régler de nombreux défis plus rapidement en limitant les coûts. Il est surtout question d’agir avant que certaines situations deviennent catastrophiques et difficilement réversibles, autant sur le plan humain qu’environnemental et économique.

Selon Kasper Jensen, fondateur de GXN Innovation, il pourrait bien s’agir d’une « révolution dans le secteur de la fabrication » permettant de « faire face aux menaces environnementales à moindre coût et avec une efficacité accrue ».

Des imprimantes 3D autonomes pour réparer le corail !
Crédits : GXN Innovation

Des applications multiples

Le projet Break the Grid comporte plusieurs scénarios dans lesquels la fabrication additive pourrait représenter la solution idéale à l’échelle globale. Dans un premier temps, il est question de s’occuper des infrastructures. Des imprimantes autonomes pourraient effectuer de nombreuses réparations, par exemple dans le cas de réseaux routiers isolés souffrants de craquelures et autres fissures.

Protéger les habitats côtiers de la planète – où vivent environ 600 millions de personnes – fait également partie des objectifs. Il est question de plancher sur de nouvelles approches en matière de protection des côtes centrées sur les fonds marins. Par exemple, les imprimantes 3D autonomes pourraient plonger afin de réparer le corail endommagé.

Enfin, des imprimantes 3D autonomes volantes sont aussi à l’étude. L’objectif est ici de s’occuper de structures imposantes telles que les gratte-ciels, dont beaucoup commencent à vieillir et à accuser de sévères pertes d’énergies. Les imprimantes 3D pourraient permettre d’évaluer la performance énergétique des façades puis trouver des solutions matérielles efficaces au cas par cas.

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