Faites-vous des cauchemars ? Si oui, vous dormez peut-ĂȘtre trop !

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Le sommeil fait depuis longtemps l’objet d’études poussĂ©es et une de ses composantes, les cauchemars, n’est pas en reste. Un sondage rĂ©cent permet d’en savoir davantage sur leur apparition chez les personnes qui dorment beaucoup.

Les cauchemars ne sont pas quelque chose d’apprĂ©ciable, surtout qu’ils vont contre l’idĂ©e d’effectuer une nuit de sommeil rĂ©parateur. Si la frĂ©quence de ces cauchemars est Ă©levĂ©e chez les personnes ayant subi un choc post-traumatique (violences, guerre) ainsi qu’un choc liĂ© Ă  un fait stressant comme la perte d’un proche, par exemple, il s’avĂšre qu’environ 5 % de la population en font chaque semaine.

Pour une Ă©tude menĂ©e par des chercheurs de l’universitĂ© d’Oxford (Royaume-Uni) publiĂ©e dans la revue Social Psychiatry and Psychiatric Epidemiology le 15 juillet 2017, un Ă©chantillon de 846 personnes a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©, constituant un panel de diffĂ©rents sexes, Ăąges et nationalitĂ©s. Les volontaires ont Ă©tĂ© soumis Ă  un sondage ayant pour but d’en savoir plus sur l’apparition des cauchemars, car jusqu’à prĂ©sent, cela Ă©tait seulement imputĂ© Ă  un stress prononcĂ© chez l’individu.

Cependant, les causes des cauchemars ont Ă©tĂ© complĂ©tĂ©es par une dĂ©couverte concernant les personnes dormant neuf heures par nuit ou plus : ceux-ci ont plus de chances de faire des cauchemars. Cela est dĂ» au temps de sommeil paradoxal plus long lorsque le temps de sommeil en gĂ©nĂ©ral est lui-mĂȘme allongĂ©. À savoir que le sommeil paradoxal est le moment « idĂ©al » pour que les cauchemars apparaissent.

Le fait de dormir trop combinĂ© avec le stress imputĂ© au quotidien peut avoir des consĂ©quences prĂ©occupantes. En effet, ces personnes peuvent avoir un sommeil perturbĂ© par les cauchemars, ce qui les fatigue beaucoup et devient source de stress, ce qui les fait dormir plus le reste du temps et favorise Ă  nouveau les cauchemars, une sorte d’étrange cercle vicieux dont il semble ne pas ĂȘtre Ă©vident de se libĂ©rer. Les chercheurs prĂ©conisent Ă  ce type de personnes de faire en sorte de dormir un peu moins en gĂ©nĂ©ral.

Sources : Futura Sciences – RTL