L’épigallocatéchine gallate (EGCG), un très puissant antioxydant aux multiples effets bénéfiques, se trouve en abondance dans les feuilles de thé. Il dispose aujourd’hui d’une nouvelle corde à son arc. Une nouvelle étude suggère en effet que la consommation régulière de thé vert diminue de moitié le risque de déclin cognitif.
Le thé vert est la deuxième boisson la plus consommée au monde après l’eau. Ce n’est pas étonnant quand on connaît tous ses bienfaits. Le thé vert représente en effet une source exceptionnelle de polyphénols, ceux-ci pouvant constituer jusqu’au tiers du poids des feuilles du théier (Camillia sinensis). La consommation régulière de thé vert représente en conséquence une excellente façon d’absorber des quantités importantes de ces molécules biologiquement actives, l’épigallocatéchine gallate (EGCG) en tête. Il s’agit là de la principale molécule responsable des effets bénéfiques du thé vert sur la santé.
La recherche a en effet montré que l’EGCG pourrait avoir des effets bénéfiques dans le cas de nombreuses maladies incluant le cancer, l’athérosclérose, le diabète ou l’excès de poids. Plus récemment, cette molécule s’est illustrée en révélant plusieurs propriétés neuroprotectrices qui pourraient participer à la prévention de maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer et de Parkinson. Une étude menée par des chercheurs de la Northwest A & F University à Yangling, en Chine, auprès de mille personnes vivant à Singapour âgées de 55 ans et plus suggère en effet que les gens qui consomment régulièrement du thé voient leur risque d’être atteint d’un déclin des fonctions cognitives réduit de 50 %, comparativement à celles qui n’en consommaient pas ou très rarement.
Cette diminution du risque est particulièrement frappante pour les personnes qui possédaient une copie du gène APOE e4 et qui ont donc génétiquement le plus haut risque de développer la maladie d’Alzheimer avec une réduction spectaculaire de 85 %. « Boire du thé vert peut également se présenter comme une alternative plus acceptable à la médecine lorsqu’il s’agit de lutter contre l’obésité, la résistance à l’insuline et l’altération de la mémoire », note Xuebo Liu, principal auteur de cette étude. Étonnamment, la protection offerte par le thé semble beaucoup plus prononcée pour les femmes.
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