Quels sont les dangers de l’aluminium ?

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L’aluminium est le métal le plus abondant sur notre planète. Nous le retrouvons partout : industrie automobile et aéronautique, emballages issus de l’agroalimentaire, électroménager, cosmétiques, vaccins et pire encore, dans notre alimentation. Faut-il craindre ce métal ?

L’aluminium (AI) est l’élément chimique de numéro atomique 13 et fait partie de la famille des métaux pauvre. Celui-ci existe tout autour de nous sous forme naturelle, ou inclus dans la fabrication de nombreux produits. Diverses études estiment que l’aluminium n’est pas sans danger pour notre santé.

En 2012, des chercheurs de l’Université de Genève (Suisse) ont mené une étude parue dans le Journal of Applied Toxicology montrant que les sels d’aluminium pouvaient transformer des cellules mammaires humaines in vitro. Une autre étude menée par les mêmes chercheurs et parue cette fois dans lInternational Journal of Cancer en 2016, expliquait que les sels d’aluminium pouvaient induire des tumeurs mammaires chez des souris. Ces études mettaient en garde contre l’utilisation des déodorants contenant très souvent des sels d’aluminium.

Il y a plus d’une décennie, des études épidémiologiques ont été menées notamment en France concernant le traitement industriel des eaux potables, pour lequel les sels d’aluminium sont utilisés. En 2003, plusieurs groupes de travail mandatés par la Direction générale de la santé ont estimé qu’une trop forte concentration hydrique d’aluminium augmentait les risques concernant la maladie d’Alzheimer, et contribueraient à l’apparition de l’encéphalopathie, de troubles psychomoteurs ou encore d’atteintes du tissu osseux.

Le toxicologue Henri Pezerat s’est prononcé en 2004 à propos de l’aluminium dans l’alimentation, en expliquant que sa toxicité ne pouvait pas être déterminée en fonction de la quantité totale ingérée, « car il existe des centaines de complexes possibles avec d’autres substances toxiques ». Pour l’intéressé, « les premiers signes de toxicité liés à une exposition chronique à l’aluminium ont été révélés en milieu professionnel ». Il se pourrait que ce soit par exemple le cas des travailleurs du bâtiment manipulant du béton cellulaire, et donc susceptibles d’inhaler de la poudre d’aluminium.

Sources : Futura Sciences – Passeport Santé