Un récent rapport publié par la Commission européenne donne ses recommandations concernant l’utilisation de l’intelligence artificielle. Il semble que notre continent ne prendra pas le même chemin que celui de la Chine concernant le respect de la vie privée.
Pas de « scoring » des individus
Dans son rapport publié le 26 juin 2019 par la Commission européenne, un groupe d’experts politiques a estimé que la surveillance de masse par l’IA ne devrait pas s’implanter dans nos contrées. Il en va de même pour l’établissement d’un score ou note sociale des citoyens, comme cela est déjà le cas en Chine où 23 millions de personnes n’ont pas le droit de voyager à cause de cette notation. Or, le fait est qu’un regroupement des données des citoyens pour de telles utilisations est contraire à l’éthique et au respect de la vie privée.
Ainsi, si la Commission européenne décide de faire confiance à ce groupe d’experts, les pays membres de l’UE ne prendront logiquement pas le même chemin que la Chine. Par ailleurs, les récentes polémiques devraient permettre d’éviter une propagation des dérives sécuritaires liées à l’IA et aux bases de données.
Une intelligence artificielle éthique
En fin d’année 2018, l’Organisation de coopération et développement économique (OCDE) – dont ne fait pas partie la Chine a publié une série de principes sur l’IA. En revanche, cette initiative semble être plutôt focalisée sur le développement économique autour de l’intelligence artificielle. Concernant l’UE, il s’agit davantage d’encadrer ce développement de manière éthique. Les experts préconisent d’encourager la formation concernant cette technologie dans les établissements scolaires, et de développer des méthodes relatives à l’étude des effets de l’IA. Toutefois, le point le plus important reste les recommandations concernant l’interdiction d’une IA mettant en péril les libertés individuelles.
Rappelons que la Chine estime avoir mis en place son système de notation de ses citoyens pour endiguer la corruption et la criminalité. Cependant, les citoyens européens craignent qu’une telle chose se produise sur leur territoire. Néanmoins, il existe des rumeurs faisant état de systèmes de surveillance similaires déjà présents sur notre continent, mais qu’en lieu et place des gouvernements, ces mêmes systèmes seraient gérés par des sociétés privées.
Sources : The Verge – Siècle Digital
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