Dans une étude récente, l’ANSES a noté la présence de substances allergènes et cancérigènes dans les vêtements neufs. Ces recherches tendent vers la préconisation d’une réglementation sur le taux maximal de nickel autorisé.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a publié un rapport concernant les vêtements neufs. Ceci n’est d’ailleurs peut-être pas un hasard alors que nous sommes en pleine période de soldes. Publié le 4 juillet 2018, le document fait état de substances allergènes, irritantes – voire même cancérigènes – présentes dans les vêtements et chaussures neufs.
Ainsi, les chercheurs invitent les consommateurs à systématiquement nettoyer les vêtements neufs afin de limiter les risques. Parmi les substances incriminées, nous trouvons de la benzidine, du chrome VI, du colorant azoïque, du formaldéhyde ou encore du nickel. L’ANSES estime par exemple dans un communiqué que les professionnels du textile devraient baisser les quantités de chrome VI après avoir observé des réactions allergiques suite à de courtes expositions.
Ce rapport a également pour but d’inciter à la mise en place d’une réglementation sur le taux maximal de nickel autorisé dans les produits textiles, comme c’est déjà le cas en ce qui concerne les bijoux, les jouets ou encore les cosmétiques. Il est également question de réclamer un étiquetage clair indiquant la présence de telles substances.
Les meneurs de l’étude estiment également que le nettoyage n’éliminerait malheureusement pas toutes les substances contenues dans les vêtements neufs. En effet, du p-Phénylènediamine, une substance capable d’occasionner des dermatites de contact a été détectée dans 20 % des vêtements testés.
Enfin, évoquons le fait que ces recherches débutées l’an dernier se poursuivent actuellement et devraient prendre fin en octobre 2018. Les dermato-allergologues et toxicologues devraient donc affiner leurs conclusions sur le sujet.
Sources : Futura Sciences – Consoglobe
