La NASA propose 15 000 dollars contre « un peu » d’aide !

(Crédit image : NASA)

L’agence spatiale américaine a récemment lancé un concours destiné aux programmeurs américains. Le but est ici d’améliorer un logiciel de simulation utilisé depuis près d’une quarantaine d’années en augmentant ses performances.

Les geeks ont ici de quoi réaliser leur rêve en aidant la NASA ! En effet, l’agence a demandé de l’aide concernant un logiciel de simulation de dynamique de fluides utilisé depuis les années 1980. Le problème réside dans le fait que les calculs sont très longs et compliqués, et ce, même pour Pleiades, le superordinateur de la NASA pourtant classé 9e dans le monde en termes de performances.

« Certains concepts dynamiques sont tellement complexes que même les supercalculateurs les plus performants ne peuvent pas les analyser en temps réel », explique Michael Hetle, responsable du programme de transformation aéronautique de la NASA.

Il s’agit d’un problème de taille pour les ingénieurs utilisant le programme au quotidien, c’est pourquoi la NASA a eu l’idée de ce concours destiné à la communauté informatique. La récompense est plutôt intéressante puisqu’il s’agit d’une somme de 55 000 dollars à partager entre les finalistes, dont 15 000 dollars destinés au vainqueur.

Le programme en question se nomme FUN3D pour Fully Unstructured Navier-Stokes (équations de Navier-Stokes non structurées). Il s’avère que les soucis rencontrés par les ingénieurs concernent directement la description mathématique même de la dynamique des fluides dans les milieux continus, les équations de Navier-Stokes. Il faut savoir que ces équations n’ont toujours pas été complètement résolues par les mathématiciens. Outre la récompense financière, la personne qui en viendra à bout recevra également prix du millénaire de l’Institut de mathématiques Clay.

En mécanique des fluides, les équations de Navier-Stokes sont des équations aux dérivées partielles non linéaires qui décrivent le mouvement des fluides dits « newtoniens », c’est-à-dire les liquides et gaz ordinaires, et ce, dans l’approximation des milieux continus. En voici un exemple ci-dessous et si vous n’y comprenez rien, rassurez-vous, car nous non plus !

(Crédits image : Becoming an Engineer)

Sources : Sciences et avenir – Business Insider