La NASA a découvert une planète incroyablement infernale

Crédits : NASA

Concernant la Terre, certains parlent d’épuisement des ressources, de surpopulation, ou encore de réchauffement climatique, engendrant la nécessité de trouver une autre planète où vivre. Cependant, malgré ce genre de problèmes discutables, notre planète reste un véritable paradis, surtout si nous la comparons à une planète récemment découverte par la NASA : WASP-18b.

L’agence spatiale américaine a publié un communiqué le 30 novembre 2017, expliquant avoir repéré une planète nommée WASP-18b. Cette exoplanète présente des caractéristiques si incroyablement hostiles que même les chercheurs ont du mal à savoir comment celle-ci peut exister. WASP-18b aurait une masse 10 fois plus importante que celle de Jupiter et serait 500 fois plus volumineuse que celle-ci. Rappelons que Jupiter est la plus grosse planète de notre Système solaire.

Les scientifiques ont également annoncé que l’exoplanète était dotée d’une atmosphère saturée d’un monoxyde de carbone hautement toxique, un phénomène unique jamais observé par le passé. Dans l’étude publiée dans la revue The Astrophysical Journal Letters, Kyle Sheppard du Goddard Space Flight Center de la NASA, explique :

« La composition de WASP-18b défie toutes nos attentes. Nous n’avons connaissance d’aucune planète extra-solaire où le monoxyde de carbone domine complètement l’atmosphère. »

Il faut savoir également qu’en l’absence d’eau, et donc d’oxygène, WASP-18b semble valider tous les critères les plus négatifs en ce qui concerne la vie. En tout cas, même s’il était un jour question d’y aller, cela serait complètement impossible. En effet, l’exoplanète en question est située à 325 années-lumière, dans la constellation du Phœnix, ce qui revient à dire qu’il faudrait 67 500 000 années à l’Homme pour s’y rendre avec les moyens actuels !

Jupiter a coté de l’exoplanète WASP-18b, surnommée « hot Jupiter » par les chercheurs
Crédits : NASA

Cette découverte n’apporte pas grand-chose dans la quête d’une exoplanète habitable mais, en revanche, celle-ci s’avère être une mine d’informations pour les chercheurs qui en auront pour plusieurs années à comprendre son existence.

Sources : The IndependantBGR – Slate