Comment l’ESA compte coloniser la Lune

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Alors que la Nasa se focalise sur Mars et parie sur un ambitieux programme d’exploration habitée de la Planète rouge, l’ESA (l’Agence spatiale européenne) veut rester à proximité de la Terre et coloniser la Lune pour y réaliser de fréquents séjours.

Mise en place par la Nasa sous l’impulsion de John F. Kennedy, qui avait lancé le programme américain Apollo avec comme objectif de faire atterrir un homme sur la Lune, la mission Apollo 11 a vu l’humanité poser le pied sur la Lune pour la première fois le 21 juillet 1969 en la personne de Neil Armstrong. Mais depuis l’année 1972 et l’arrêt du programme Apollo, plus aucun humain ne s’est posé sur le satellite.

L’ESA a donc comme intention de renvoyer des hommes sur la Lune et de les faire rester bien plus longtemps sur notre satellite que lors des précédentes expéditions. En effet, le directeur général de l’Agence spatiale européenne, souhaiterait bâtir un « village lunaire » international qui se construirait par étapes robotiques et humaines sur la surface de la Lune. Dans un premier temps, un village robotique verra le jour puis, dans un second temps, une station spatiale sera construite pour que des humains y habitent et étudient la Lune de plus près. Cette station servira à l’exploration lunaire mais également à préparer des expéditions vers des destinations encore plus lointaines, en servant de point de départ par exemple.

L'ESA imagine une base lunaire imprimée en 3D / ESA
L’ESA imagine une base lunaire imprimée en 3D – Crédits : ESA

Ce projet qui devrait être réalisé atour de 2030 aura pour but de remplacer la station spatiale internationale ISS en temps que nouvelle mission inter-agences spatiales. L’ISS, en place depuis 1998, devrait voir sa mission prendre un terme en 2024. L’ESA continuera, en attendant que le projet se concrétise, son exploration lunaire en collaboration avec les agences spatiales de la Russie et de la Chine.

L'ESA imagine une base lunaire imprimée en 3D / ESA
L’ESA imagine une base lunaire imprimée en 3D – Crédits : ESA

En effet, l’ESA pourrait participer aux prochaines missions robotiques de la Russie avec entre autres un robot qui doit se poser sur la surface lunaire et un autre qui s’en ira au pôle sud de notre satellite naturel pour recueillir des échantillons. En parallèle, l’ESA et l’agence spatiale chinoise, la China National Space Administration, devraient s’associer pour le lancement d’une sonde sur la face cachée de la Lune afin d’y placer un télescope.

Sources : Nasa ; futura-sciences ; sciences&avenir ; rt