Les parents pauvres sont tout autant impliqués dans l’éducation de leurs enfants que les riches

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La richesse des parents n’influe pas sur leur implication dans l’instruction, les loisirs et les activités sportives de leurs enfants, d’après une étude effectuée à partir de données collectées sur 1665 foyers britanniques.

En analysant les données collectées pendant des entretiens face à face avec des parents de diverses origines sociales, les chercheurs ont découvert que les parents pauvres étaient tout autant susceptibles d’avoir aidé leurs enfants pour leurs devoirs, d’avoir fait du sport ou joués avec eux dans les semaines précédentes que les riches. Cette découverte « supporte l’opinion qu’associer les faibles niveaux d’éducation et la pauvreté à de mauvais parents est une vision plus idéologique que basée sur des preuves empiriques », d’après les auteurs de l’étude.

Les données ont été collectées à l’occasion d’une enquête nationale visant à évaluer les liens entre pauvreté et exclusion sociale au Royaume-Uni. Les chercheurs se sont intéressés en particulier aux parents d’enfants de moins de 16 ans. Plus de 50 % des parents interrogés ont déclaré avoir lu et joué avec leurs enfants au moins quatre jours pendant la semaine précédente. Les chercheurs ont comparé les réponses des parents dont les revenus se situent sous le revenu médian aux autres, sans trouver de différences significatives.

Cette analyse est à contre-courant de nombreux discours politiques actuels dans le pays. On peut par exemple citer David Cameron, le premier ministre qui avait blâmé les parents des émeutiers après les pillages de Londres en 2011.

Source : Université de Bristol