Malgré les alertes rouges, la qualité de l’air s’améliore à Pékin

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C’est du moins ce que prétendent les autorités locales malgré les nombreuses alertes décrétées par le gouvernement cette année en raison de dangereuses conditions de smog. Le smog, dérivé de l’anglais smoke (fumée) et fog (brouillard), est un nuage de pollution atmosphérique se formant au-dessus des villes ayant une activité automobile ou industrielle excessivement importante.

Une amélioration conséquente …

Le bureau de protection environnementale de Pékin a annoncé que la concentration en particules suspendues, un ensemble de polluants nocifs pour la population, avait diminué de 6% entre 2014 et 2015. L’an dernier, la qualité de l’air aurait été supérieure à la norme nationale pendant plus de la moitié de l’année et cette amélioration de la qualité de l’air a dépassé les attentes du gouvernement qui avait pour objectif de réduire la pollution de 5%.

… mais pas suffisante

Néanmoins, malgré cette amélioration de la qualité de l’air, la concentration en smog en chine reste 8 fois plus élevée que le niveau de concentration jugé acceptable pour l’être humain défini par la World Health Organization. Une récente recherche a montré que le smog était responsable de plus de 1,5 million de morts prématurées chaque année en Chine.

Un système préventif a été mis en place il y a 2 ans à Pékin. Ce système empêche la circulation des voitures et ferme temporairement des usines afin de réduire la concentration de smog et d’éviter au maximum les pics de pollution.

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Sources : Time ; futura-sciences