Harley-Davidson commercialisera une moto électrique en 2019

Crédits : Capture YouTube / Harley-Davidson

Malgré son histoire et sa grandeur, Harley-Davidson a vécu une année 2017 compliquée. Pour cette nouvelle année, la marque américaine désire produire une moto électrique, quitte à sortir des clous.

Harley-Davison a dû se faire une raison : les ventes de grosses cylindrées américaines n’ont pas marché cette année, puisque la marque a subi une chute de 6,7 % de ses ventes mondiales ainsi qu’une baisse de 10 % de la valeur de son titre à la bourse de Wall Street. Également, deux usines vont bientôt fermer leurs portes, une en Australie et une autre aux États-Unis.

Alors que l’ambiance chez Harley-Davison n’est pas vraiment au beau fixe, la marque cherche des alternatives pour se relancer et a pour ce faire choisi la variété. En effet, il est question de produire une moto électrique, bien que les plus fervents bikers semblent peu enclins à adhérer au concept. Et pourquoi pas toucher une autre clientèle ? De toute façon, la marque a le temps de penser au marketing car la commercialisation de cette fameuse moto n’est pas prévue avant le courant de l’année 2019.

Cependant, Harley-Davison avait déjà tenté une approche au niveau des motos électriques en présentant en 2014 en Europe un prototype nommé LiveWire (voir vidéo en fin d’article). Cependant, cette moto manquait terriblement d’autonomie, à savoir seulement 45 km en mode puissance et 85 km en mode économie. Évidemment, le son produit par le moteur de l’engin n’avait pas vraiment séduit les admirateurs de la marque !

Ainsi, la nouvelle moto électrique du constructeur américain s’inspirera vraisemblablement de la LiveWire, mais devrait évidemment proposer des performances plus intéressantes afin d’obtenir un succès commercial. Harley-Davidson investira en tout cas entre 25 et 50 millions de dollars pour sortir une moto digne de ce nom. Beaucoup d’espoirs semblent mis dans ce nouvel engin, comme celui d’élargir les amateurs de la marque et de ce style de moto.

Sources: MashableLes numériques