Grâce à la NASA, vous pouvez explorer virtuellement des planètes lointaines !

Kepler-186f. Crédit : NASA / Exoplanet Travel Bureau

Êtes-vous à la recherche d’une destination exotique à visiter cet été ? Avez-vous déjà rêvé de marcher sur une autre planète ? Ou de vous poser simplement, pour contempler le paysage ? La NASA vous le permet aujourd’hui, grâce à un incroyable simulateur de planète virtuelle.

Ras-le-bol de la Terre ? Envie d’évasion ? Nous vivons dans un univers grouillant d’exoplanètes. Malheureusement, même les mondes les plus proches sont à des années-lumière; envoyer des vaisseaux reste, encore à ce jour, un rêve lointain. L’Exoplanet Travel Bureau, un simulateur de planète virtuelle développé par la NASA, vous propose en attendant de vous déposer dans différents systèmes stellaires pour explorer ces lointaines planètes. Et c’est gratuit.

Vous pourriez, par exemple, profiter du ciel rouge sang de Trappist-1e, cette planète au grand noyau de fer installée dans le système TRAPPIST-1 à 40 années-lumière, susceptible d’abriter la vie. Vous pourriez également survoler Kepler-16b, qui fait partie d’un système de type « Tatooine » à 200 années-lumière – la plus grande planète jamais découverte en orbite autour de deux-étoiles. La NASA vous propose également Kepler-186f, l’une des premières planètes terrestres validées à orbiter une étoile lointaine dans la zone habitable. Vous la retrouverez autour d’une étoile beaucoup plus fraîche et plus rouge que notre Soleil à plus de 500 années-lumière.

NASA / Exoplanet Travel Bureau

Nous n’avons pas exploré ces systèmes. Nous n’avons même aucune image de ces planètes, et la quantité de données disponibles est encore extrêmement limitée. Les chercheurs peuvent néanmoins imaginer, grâce au peu de données renvoyées, à quoi pourraient ressembler les surfaces de ces mondes lointains pour l’instant inaccessibles.

« Ces visualisations de surface nous permettent d’imaginer certaines des possibilités« , note Martin Still, de la NASA. « Les missions actuelles et futures, y compris TESS et le télescope spatial James Webb, trouveront les exoplanètes les plus proches de notre système solaire et caractériseront leurs atmosphères, comblant ainsi un peu plus le fossé entre la spéculation et ce qui existe vraiment« .

En attendant, toutes les visualisations à 360 degrés sont visibles depuis les ordinateurs et mobiles, ou dans les casques de réalité virtuelle qui fonctionnent avec les smartphones. Donc, n’hésitez pas à faire un petit tour au-delà du système solaire; ça se passe par ici.

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