Quelle était cette étrange masse échouée sur une plage de Nouvelle Zélande ?

Crédits : Pixabay

Le weekend du 10 décembre dernier, une plage de Nouvelle-Zélande a accueilli de nombreuses personnes venues observer l’étrange masse qui s’y était échouée la veille. Quelque chose de vivant qui a rapidement été surnommé « le monstre de Muriwai ».

Une grosse masse de cheveux ou de tubes noirs et gluants, parsemée de petites formes blanches accrochées un peu partout. Voilà ce qu’ont pu observer les nombreux visiteurs qui s’étaient pressés pour observer cette mystérieuse masse qui s’était échouée sur la plage de Muriwai, sur la côte Ouest de l’île Nord de la Nouvelle-Zélande, le 9 décembre dernier.

C’est une jeune femme qui a découvert cette masse avant de rapidement s’en approcher pour constater qu’elle était bien vivante. « En réalité, j’ai pensé que c’était une baleine échouée en m’approchant, c’était tellement bizarre » a t’elle confié au Sydney Morning Herald. Mais à y voir de plus près, elle a vite écarté l’hypothèse de la baleine. « Cela ressemble à des vers avec des coquilles que je n’avais jamais vus. Il y avait de drôles de créatures qui en sortaient » ajoute-t-elle. La jeune femme a alors pris des photos qu’elle a partagées sur les réseaux sociaux pour tenter d’en savoir plus.

C’est finalement la Société des sciences marines de Nouvelle-Zélande qui est venue apporter la réponse. En réalité, il ne s’agit pas d’une créature, mais d’un morceau de bois recouvert d’une multitude de petites créatures entremêlées, des pédonculés. Il s’agit de crustacés, des organismes filtreurs qui vivent accrochés à des roches ou des débris immergés, parfois par centaines.

Dans ce cas précis, il s’agirait d’une espèce particulière de pédonculé, l’anatife. Avec une taille pouvant aller jusqu’à 80 centimètres, les anatifes se composent d’une carapace blanche et d’un long pied noir (pédoncule), qui leur sert à se fixer aux supports pour se nourrir. Finalement, on est assez loin d’un monstre.

Bien entendu, les conspirationnistes ne se sont pas faits prier pour sauter sur l’occasion :