Si les morsures de serpents sont toujours douloureuses, les venins transmis par ces morsures sont différents et peuvent agir de différentes façons sur le corps mordu. Découvrons en vidéo comment ces venins agissent selon leur catégorie.
Hormis la technique de l’étouffement, les serpents ne disposent pas de membres ou d’atouts morphologiques pour attaquer ou se défendre. Leur atout principal est donc la morsure, et certains serpents ont développé, au cours des millions d’années de leur évolution, des crocs à glandes venimeuses, délivrant donc du venin.
Selon les serpents, les venins diffèrent et peuvent avoir des compositions et des propriétés variées, agissant sur le sang de l’organisme attaqué, sur son cerveau ou encore sur les tissus mordus. Au fur et à mesure de l’étude des venins des serpents, on a pu dresser une classification de quatre catégories principales de ces redoutés cocktails de molécules.
Il y a d’abord les venins hémotoxiques. Comme le nom l’indique, ces venins s’attaquent au sang en déréglant la coagulation pour former des caillots. Les conséquences peuvent être des hémorragies internes, externes ou encore une action sur les globules rouges. Ensuite, on trouve les venins neurotoxiques. Ceux-là ont une action bloquante sur les neurotransmetteurs empêchant tout fonctionnement du système nerveux de l’organisme attaqué, avec pour conséquence des paralysies. Une troisième catégorie est celle des venins cytotoxiques, qui ciblent les cellules autour des tissus mordus, rendant inutilisable le membre touché par la morsure. Enfin, on trouve les venins protéolytiques. Ceux-ci réduisent les protéines des cellules atteintes en miettes, afin de préparer la proie à la digestion.
Mais on ne trouve pas que du négatif dans le venin des serpents, certains ayant des propriétés très intéressantes pour la recherche médicale. Ainsi, le venin protéolytique de Bothrops asper cible des protéines en partie responsables de la maladie d’Alzheimer, par exemple. Découvrez en vidéo comment les différents venins agissent sur le corps de la proie attaquée.
Source : reactions