Comment la phytothérapie peut-elle aider au quotidien ?

fleurs de lavande
© Vero Manrique - Unsplash

Il existe un grand nombre de médecines alternatives à travers le monde, qui remontent bien souvent à très loin dans l’histoire. Certaines d’entre elles se démocratisent et sont de plus en plus pratiquées en Occident également, afin de remplacer la médecine scientifique que nous connaissons tous, lorsque c’est possible. L’une d’entre elles est la phytothérapie et c’est de celle-ci dont nous parlerons dans cet article. 

Qu’est-ce que la phytothérapie ?

La phytothérapie (phyto signifie plante) est une forme de médecine traditionnelle ancestrale qui se base sur l’usage de plantes médicinales utilisées en partie, ou entière selon les cas. Les bienfaits et les avantages ont d’ailleurs été reconnus par l’OMS et par le ministère de la santé. Ses origines viennent notamment de la pharmacopée chinoise et indienne, soit l’ayurveda. On retrouve également des traces de ces pratiques dans des textes sumériens remontant au IIIe siècle avant J.C.

flacons de phytothérapie
© Kelly Sikkema – Unsplash

Selon les praticiens ancestraux, les phytothérapeutes, une maladie ou un mal n’advient pas au hasard, mais c’est plutôt la conséquence de déséquilibres internes. Et c’est là que la phytothérapie entre en jeu : elle sert à analyser notamment les systèmes neuroendocrinien (qui ont pour rôle de réguler), hormonal, immunitaire, et le système de drainage. Ils seront renforcés selon leurs besoins à l’aide de diverses plantes dont les propriétés pharmacologiques sont connues.

Il existe des centaines de plantes, qui s’adaptent à chaque problématique connue, à savoir qu’en France les pharmaciens uniquement sont autorisés et aptes à préparer et à délivrer des préparations à base de plantes. La phytothérapie existe sous plusieurs formes selon leur utilisation : à base de poudre, d’extraits, d’élixirs et gouttes (appelés alcoolats de plantes), de macérats, de suspensions intégrales de plantes fraîches (SIPF). On la consommera ensuite sous forme galénique telle que : des infusions, de la décoction, de la macération, de l’inhalation, du gargarisme.

Attention : les huiles essentielles ne font pas partie de la phytothérapie, mais de l’aromathérapie !

fleurs de lavande
© Vero Manrique – Unsplash

Utiliser la phytothérapie pour les maux du quotidien

La phytothérapie peut nous accompagner au quotidien pour beaucoup de maux. Pour garantir l’efficacité d’une cure, les plantes utilisées doivent être choisies avec grand soin et la problématique doit être identifiée par un spécialiste ou une personne expérimentée dans le domaine. On retrouve notamment beaucoup de préparations à base de plantes en consultant les produits de médecine alternative en pharmacie, mais aussi directement en boutique spécialisée et chez le spécialiste que vous consultez.

Pour ne citer que quelques maux des plus courants, la phytothérapie peut être utilisée notamment pour :

  • Les affections bronchiques et états grippaux ;
  • Les troubles digestifs ;
  • Les troubles légers de l’épiderme ;
  • Les troubles du cycle féminin ;
  • De l’insuffisance veineuse et lymphatique ;
  • Les troubles urinaires ;
  • Les troubles du sommeil, le stress, l’anxiété.
plantes séchées dans une petite cuillère
© Nia Ramirez – Unsplash

Mais les possibilités sont bien plus vastes que vous ne pourriez l’imaginer, tant le nombre de plantes et de propriétés sont nombreuses. Parmi les plantes les plus utilisées on retrouve :

  • Le thym ;
  • La fleur de mauve ;
  • Le Coquelicot ;
  • Le Fragon (ou petit houx) ;
  • La fumeterre ;
  • Les feuilles d’artichaut ;
  • La prêle des champs ;
  • Le thé vert ;
  • La griffe du diable ;
  • Le framboisier ;
  • Le cassis ;
  • La camomille romaine ;
  • Le romarin ;
  • La reine des prés ;
  • Le bouleau ;
  • Le peuplier ;
  • L’écorce de saule ;
  • La passiflore ;
  • La valériane ;
  • L’eschscholtzia.

Les limites de la phytothérapie

Bien que l’efficacité de la phytothérapie soit reconnue, elle ne peut être utilisée pour résoudre tous les maux et surtout les maladies graves. En effet, la phytothérapie est utilisée pour réduire les maux dus aux pathologies légères, elle ne peut pas remplacer tous les médicaments ou guérir un cancer par exemple. En outre, si elle est mal utilisée, comme pour tout autre médecine, la phytothérapie peut comprendre des risques et effets secondaires, et pour cela il existe des contre-indications à prendre en compte avant de commencer un traitement. Pour ne prendre qu’un exemple : le millepertuis, qui ne peut pas être utilisé si vous prenez des antidépresseurs, si vous faites une trithérapie ou si vous avez un traitement pour le cœur.