Des scientifiques ont récemment découvert des indices intrigants qui suggèrent la présence possible de structures technologiques extraterrestres avancées autour de sept étoiles de notre Voie lactée. Ces sphères de Dyson, comme on les appelle, sont des mégastructures hypothétiques conçues pour exploiter l’énergie de leur étoile hôte. Bien que les chercheurs ne puissent pas confirmer avec certitude la présence de civilisations extraterrestres, cette découverte a captivé l’attention de la communauté scientifique, ravivant ainsi l’intérêt pour la recherche de vie au-delà de notre Système solaire.
Au plus près des étoiles
L’idée novatrice des sphères de Dyson fut avancée pour la première fois par le physicien théoricien Freeman Dyson en 1960. Cette théorie propose que des civilisations extraterrestres hautement avancées puissent un jour construire d’immenses structures autour de leurs étoiles d’origine ou même autour de trous noirs afin de tirer parti de l’énergie prodigieuse émise par ces objets célestes. Cela permettrait à ces civilisations de disposer de ressources colossales, ouvrant ainsi la voie à des avancées technologiques et à une expansion spatiale à une échelle jusqu’alors inimaginable.
Cependant, les sphères de Dyson ne sont pas la seule forme que pourraient prendre de telles mégastructures. Des versions moins monumentales pourraient également être envisagées, telles que des stations annulaires orbitant autour d’une étoile ou des essaims de miroirs géants, tous conçus dans le but ultime de capter et d’exploiter efficacement l’énergie stellaire.
Cette vision audacieuse de l’avenir de l’exploration spatiale et de l’utilisation des ressources cosmiques reste pour l’instant purement théorique. Cependant, l’idée des sphères de Dyson continue d’inspirer les scientifiques et les auteurs de science-fiction, tout en alimentant notre imagination quant aux possibilités inexplorées de l’Univers et aux formes de vie et de civilisations qui pourraient y prospérer.
Comment les détecter ?
Les scientifiques expriment une confiance certaine dans leur capacité à détecter les sphères de Dyson hypothétiques. En effet, si une telle mégastructure entourait une étoile, elle entraînerait une émission significative de rayonnement infrarouge due à la chaleur émise par l’étoile emprisonnée à l’intérieur de la sphère. Cette émission de chaleur serait alors détectable depuis la Terre à l’aide d’observatoires astronomiques équipés de capteurs sensibles.
Les avancées technologiques dans le domaine de l’astronomie ont en effet considérablement amélioré notre capacité à observer et à analyser le spectre électromagnétique des étoiles et des objets célestes. Les télescopes spatiaux et terrestres, tels que le télescope spatial James Webb et le Wide-field Infrared Survey Explorer (WISE) de la NASA, sont d’ailleurs spécialement équipés pour détecter et étudier ces émissions.

Plusieurs étoiles candidates
Dans le cadre d’une nouvelle étude, des chercheurs ont utilisé un programme informatique pour examiner plus de cinq millions d’étoiles de la Voie lactée, identifiant ainsi sept candidates potentielles pour les sphères de Dyson. Ces étoiles sont toutes des étoiles naines de type M, plus petites et plus sombres que notre Soleil, situées à moins de 1 000 années-lumière de la Terre. Cette découverte n’est pas isolée. Une étude similaire avait récemment identifié 53 candidates potentielles à travers les données recueillies par différents observatoires spatiaux.
Les chercheurs ont pris en compte plusieurs facteurs pouvant entraîner des résultats faussement positifs, mais reconnaissent qu’il est impossible d’exclure complètement d’autres explications, telles que des disques de débris extrêmes.
La prochaine étape consistera à effectuer des observations de suivi sur ces étoiles candidates à l’aide d’instruments plus puissants, comme le télescope spatial James Webb, pour obtenir des données plus précises et rechercher d’autres signes de vie extraterrestre intelligente dans ces systèmes. Ainsi, bien que ces découvertes ne garantissent pas la présence de civilisations extraterrestres, elles ouvrent de nouvelles perspectives passionnantes dans la recherche de vie au-delà de notre système solaire.
Les détails de l’étude sont publiés dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society.
