Actuellement, la start-up allemande Volocopter négocie avec la capitale française afin d’obtenir une autorisation de vol sans précédent. Si la société déjà validée par l’Union européenne a déjà essuyé un premier refus de la part des décideurs parisiens, elle n’entend pas abandonner son projet de taxis volants.
Une nouvelle version des taxis volants Volocopter
2X est le nom du premier taxi volant développé par Volocopter, une société allemande qui semble avoir un coup d’avance sur la concurrence. En effet, le premier test de l’engin avait eu lieu en 2017 à Dubaï et deux ans plus tard, un autre test couronné de succès s’était déroulé à l’aéroport d’Helsinki (Finlande). Toujours en 2019, l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) avait accordé à la start-up l’agrément d’organisme de conception. Il s’agissait alors d’une grande première. De plus, Volocopter est dans l’attente d’un certificat de navigabilité en provenance de la Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis.
Si Volocopter avait déclaré vouloir mettre au point une version cargo de son 2X, la start-up a finalement fait son retour avec VoloCity, un engin dont la cabine semble plus volumineuse et capable d’accueillir quelques passagers. Néanmoins, tout comme le 2X, le VoloCity dispose de dix-huit rotors pour fonctionner.
Un premier refus peut-être pas définitif
Volocopter a déjà annoncé son prochain projet il y a quelques mois. Désormais, elle voudrait tester le VoloCity dès les Jeux olympiques de Paris qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août 2024. Dans l’idéal, la start-up souhaite effectuer ses tests à Paris sur une durée de deux ans, un projet dont le coût est évalué entre 25 et 30 millions d’euros.
Comme l’explique le magazine Challenges, le conseil de Paris a déjà rendu un avis négatif sur la question. Cependant, Volocopter n’abandonne pas l’idée de voir son engin survoler la capitale française et compte revenir avec davantage d’arguments. Si les décideurs parisiens semblent avoir jugé ce nouveau mode de transport inutile, Volocopter croit en son innovation et mise sur la durabilité, la sécurité et la réduction de la pollution sonore. La start-up propose en effet des vols avec des engins 100 % électrique et dont le niveau de bruit se situe entre 55 et 60 décibels seulement, à une distance de 75 à 100 m.
Outre le VoloCity destiné au transport urbain, la start-up allemande travaille sur d’autres innovations dont le VoloRegion, un taxi volant plus massif pour le transport régional et le VoloDrone, un drone utilitaire sans équipage. Citons également le VoloPort, un concept de vertiport, et VoloIQ, un « cerveau numérique » polyvalent basé sur le cloud pour assurer la logistique du réseau.
