Que ce soit au restaurant ou à la maison, lorsqu’arrive le moment du dessert, même les convives ayant mangé le plus ont encore de la place dans leur estomac. Est-ce là de la simple gourmandise ? La science répond clairement à cette question.
Même lorsque nous sommes censés n’avoir plus faim, la perspective de manger un dessert reste très séduisante. Mais pourquoi cela ? La raison est expliquée largement dans un article du magazine Time du 28 avril 2017. La science a donné un nom à ce phénomène, il s’agit de la satiété sensorielle spécifique.
Le fait est que nous autres humains avons besoin de variété puisque notre corps puise dans les aliments tout ce qu’ils lui sont nécessaires tels que les vitamines, les protéines, les sucres lents ou encore les gras (de préférence les bons). Le corps humain est doté d’une capacité exceptionnelle, un mécanisme sensoriel dont la mission est de nous informer que nous ne pouvons pas nous nourrir d’un seul aliment. Au-delà du besoin nutritif, le plaisir entre aussi en compte puisque nous avons besoin d’une palette variée de couleurs, de textures et de gouts.
De nos jours, l’abondance est telle que cette envie de variété est facile à satisfaire, mais également difficile à restreindre tant le choix est énorme, par exemple dans les supermarchés. Ainsi, après un repas salé, nous aurons pratiquement tous envie d’un met sucré, comme l’a indiqué Slate en 2013 dans une publication démontrant les raisons nous rendant capables de manger de la bûche après s’être gavé de dinde de Noël.
Le magazine Time tend à rappeler qu’éviter la suralimentation est possible si l’on parvient à se servir des portions honorables et équilibrées à la maison, et au restaurant, choisir de prendre un dessert seulement si l’on a au préalable évité de manger des frites. Cependant, il n’est pas évident de suivre ce genre de conseil. Que la force soit avec nous !
Sources : Time – Konbini – Slate
