Il y aura davantage de séismes violents dans le monde en 2018 annoncent des géologues américains

Crédits : Wikimedia Commons/Presidencia de la República Mexicana

Une étude menée par des géologues américains annonce que l’année prochaine devrait être caractérisée par une augmentation des séismes de magnitude très élevée par rapport aux années passées.

Roger Bilham (Université du Colorado) et Rebecca Bendick (Université du Montana) sont deux géologues américains à l’origine d’une prédiction faisant quelque peu froid dans le dos. Leurs recherches parues dans la revue Geophysical Research Letters le 26 août 2017 font état d’une augmentation conséquente des tremblements de terre de forte intensité dans le courant de l’année 2018.

« Cette année était plutôt tranquille, nous avons fait face à 6 séismes violents. Ce nombre devrait passer à 20 [séismes violents] dès le début de 2018 » ,
a déclaré Roger Bilham dans The Guardian.

Il existe un phénomène actuel jugé sans conséquence, à savoir le fait que la rotation de la Terre ralentit de quelques millisecondes par jour. Ces variations sont infimes mais les deux scientifiques ont approfondi le sujet en regardant vers le passé et les forts séismes qui se sont déjà produits. Depuis 1900, une hausse périodique des séismes de magnitude supérieure à 7 sur l’échelle de Richter s’est effectivement produite tous les 32 ans.

Les chercheurs ont également établi un lien avec le ralentissement notable de la rotation de la Terre, phénomène se produisant environ cinq ans avant la hausse de la quantité des forts tremblements de terre. Ainsi, depuis plus de 100 ans, la Terre répète le même étrange cycle. Sur le long terme, ce ralentissement serait la cause d’un léger décalage entre la croûte terrestre, le manteau et le noyau de notre planète, source d’instabilité et donc de séismes.

Alors qu’en moyenne chaque année, entre 15 et 20 forts tremblements de terre se produisent, les chercheurs estiment que le total sur l’année 2018 pourrait atteindre la trentaine ! Évidemment, nous ne savons rien des magnitudes ni des zones qui seront impactées. Afin de confirmer officiellement ces recherches, une assemblée formée par la Société américaine de géologie l’examine actuellement.

Sources : Quartz – The Guardian – Mashable