Il y a 50 ans, le premier objet humain atterrissait en douceur sur la Lune

Capture : Twitter / history_RF

 

Pour la première fois de l’Histoire, un engin spatial provenant de la Terre atterrissait en douceur sur un autre corps céleste, le 3 février 1966. Ce jour-là, c’est la sonde soviétique Luna-9 qui se posait à la surface de la Lune, à 21 h 45, heure de Moscou.

Il y a tout juste 50 ans, la conquête spatiale prenait une autre dimension avec pour la première fois, un atterrissage d’un engin spatial venu de la Terre sur un objet céleste, en l’occurrence notre satellite naturel, la Lune. C’est dans le vaste « Océan des Tempêtes », grande tache sombre visible à l’œil nu dans la moitié ouest du disque lunaire, que la sonde soviétique Luna-9 atterrissait le 3 février 1966.

Cette étape clé de la conquête spatiale marquait la confirmation définitive du fait que la surface de la Lune est solide. En effet, à l’époque, une partie de la communauté scientifique estimait que la Lune était recouverte d’une poussière mouvante et que, par conséquent, il était impossible d’y atterrir.

Cet alunissage était une vraie victoire pour les Soviétiques, dans un climat de rivalités spatiales avec les Américains. Une victoire de plus pour le programme soviétique Luna, après que Luna-1 ait réussi le premier survol de la Lune en janvier 1959, puis en septembre de la même année, le premier crash volontaire d’un engin terrestre et enfin, les premières images jamais réalisées de la face cachée de notre satellite, en octobre 1959.

Après plusieurs échecs (l’URSS avait réalisé une dizaine de tentatives depuis 1963), c’est la fusée Molniya, plus puissante que les précédentes, qui emporte la sonde Luna-9 depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan. La sonde, placée dans un airbag et tombée à 22 km/h sur la Lune, a ensuite pu prendre des clichés pendant 75 heures, jusqu’à épuisement de ses batteries. Quatre mois plus tard, les Américains réussissaient aussi un alunissage en douceur, avec la mission Surveyor -1.

Source : sputniknews