Il y a 1 900 ans, les Égyptiens avaient déjà un remède contre la gueule de bois

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On a tous nos petits secrets pour faire passer la gueule de bois lorsqu’on a bu un coup de trop la veille. Efficace ou pas, il semble que nos ancêtres se soient également penchés sur la question. Un document datant de l’Égypte antique et récemment traduit nous indique un remède pour éviter la fameuse gueule de bois.

Chercheurs et spécialistes de l’Égypte antique examinent depuis plus de cent ans les Papyrus d’Oxyrhynque. Ces fameux documents issus des périodes grecques et romaines de l’histoire égyptienne ont été découverts dans la ville égyptienne d’Oxyrhynque. Pêle-mêle, on retrouve des poèmes, des comédies, des anciens textes chrétiens et des remèdes en tous genres, dont celui qui nous intéresse aujourd’hui ; lutter contre les lendemains de fêtes compliqués où les tambours résonnent dans nos cerveaux.

Face à cette sensation peu agréable, les Égyptiens utilisaient du laurier d’Alexandrie, appelé Danae racemosa. Comme l’indique Le Monde, « c’est une plante peu connue pour son usage médicinal et qui servait, à l’époque, à distinguer les athlètes ou les poètes ». Selon les recommandations de ce papyrus, il faut porter un collier confectionné de feuilles de laurier d’Alexandrie (Danae racemosa) pour se prémunir des maux de tête. Le site spécialisé LiveScience explique en revanche que rien ne permet de savoir si ce remède était ou non efficace. On veut bien tenter l’expérience s’il le faut.

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Le 80e et dernier volume des « Papyrus d’Oxyrhynque » est « la plus grande collection de papyrus médicaux jamais publiée, avec des remèdes contre les infections oculaires à base de roses séchées, contre les hémorroïdes ou les maux de dents ». La traduction des « Papyrus d’Oxyrhynque » a également permis de mettre au jour le papyrus P52, qui est le plus vieux texte manuscrit du Nouveau Testament.

Sources : Big Browser, LiveScience