Vrai/Faux : Faut-il vraiment interdire la baignade après un repas ?

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Petit, qui n’a jamais reçu ce précieux conseil des grands-parents de ne pas se baigner après un repas ? D’où vient cette idée préconçue ? Et surtout, a-t-elle été prouvée scientifiquement ? 

C’est pour écarter les risques d’hydrocution, ce choc thermique arrivant à terme par contact avec une eau froide et responsable d’une diminution de l’irrigation cérébrale, que les parents en manque de connaissance se sont mis à interdire la baignade à leur enfant après le repas. Enfants, nous devions attendre près de deux heures avant de pouvoir patauger dans l’eau !

On sait que le processus de digestion nécessite beaucoup d’énergie et provoque une augmentation de la température corporelle augmentant les risques d’hydrocution. Le sang arrive dans le système digestif rempli d’oxygène, privant l’organisme d’une certaine régulation thermique interne. C’est donc quand la digestion est maximale, une heure après un repas que les risques sont les plus importants. Cependant, ces processus physiologiques provoquent des différences de température minimes qui ne suffisent pas pour être à l’origine d’hydrocution.

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De plus, si le repas est gras et accompagné d’une trop grosse forte d’alcool, la probabilité de perdre connaissance est grandissante. L’alcool provoque la dilatation des vaisseaux sanguins qui se rétractent brutalement lors d’un choc thermique, provoquant un important afflux sanguin dans l’organisme. Même si ces variables ne concernent pas directement les enfants, elles influent sur le fonctionnement physiologique d’un corps adulte et se doivent d’être prises en compte après un repas.

Ainsi, le corps humain est un ensemble de systèmes qui s’équilibrent ! Rentrer doucement dans l’eau est donc bien suffisant pour éviter les chocs thermiques. Tâchez de vous humidifier la nuque, le visage et le buste, ces parties du corps sont recouvertes de récepteurs thermiques qui participent à la régulation de la température corporelle.

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